Page 277 - La Généalogie retrouver ses ancêtres
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Or José n'avait jamais eu aucune attaque de cette mala-
die: c'était un prétexte.
-- Give the good old fellow man, his morning glass: it
will' revive Mm, fit Arché.
-- Je vais vous apporter un petit coup d'excellente eau-
de-vie. dit madame Jules.
-- Pas pour le quart d'heure, repartit José; j'en ai tou-'
jours dans mon coffre, mais ça ne me le dit pas ce ma-
tin.
On commença à s'alarmer sérieusement, c'était un mau-
vai!. symptôme.
-- Je vais alors vous faire une tasse de thé, dit madame
Jull:s, et vous allez vous trouver mieux (b).
-- Mon Anglaise, reprit d'Haberville, croit que son thé
est un remède à tous maux.
José but le thé, déclara que c'était une fine médecine, et
qu'il se trouvait mieux: ce qui n'empêcha pas le fidèle ser-
viteur de prendre le lit le soir même pour ne plus le quitter
vivant.
l.orsque le brave homme vit approcher sa fin, il dit à Jules
qui le veillait pendant cette nùit:
-- J'ai demandé au bon Dieu de prolonger ma vie jus-
qu'aux vacances prochaines de vos enfants, afin de les voir
encore une fois avant de mourir; mais je n'aurai pas cette
consolation.
-- Tu les verras demain, mon cher José.
Une heure après, de Locheill était sur la route qui conduit
à Québec et le lendemain au soir tout ce que le fidèle et
affectionné serviteur avait de plus cher au monde entourait
sa t:ouche funèbre. Après s'être entretenu avec eux pendant
longtemps, après leur avoir fait les plus tendres adieux, il
rectleillit toutes ses forces pour s'asseoir sur son lit, et une
larme brûlante tomba sur la main de Jules qui s'était appro-
ché pour le soutenir. Après ce dernier effort de cette nature
puissante, celui qui avait partagé la bonne et la mauvaise
fortlJDe des d'Haberville n'existait plus.
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