Page 65 - La Généalogie retrouver ses ancêtres
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                  taille, la poitrine oujverte, et dont les épaules d~plombent de
                  six bons pouces en aJtrière.
                    Il pouvait être dix heures du soir; nous étions assis, mon frère
                  et moi, au milieu  e nos ennemis, dans une petite clairière
                  entourée de bois to ffus, lorsque nous entendîmes la voix de
                  mon père qui nous riait: c Couchez-vous à plat ventre..  Je
                  saisis aussitôt par le cou mon petit frère qui pleurait et que je
                  tâchais de consoler, et je l'aplatis avec moi sur la terre.  Les
                  Iroquois Étaient à  ine sur leurs pieds que quatre coups de
                  fusil bien visés en abattirent quatre qui se coulèrent à terre
                  comme des anguill s. Les autres canouaches ne voulant pas,
                  je suppose, tirer au asard, sur des ennemis invisibles auxquels
                  ils serviraient de  ble, fitent un mouvement pour chercher
                  l'abri des arbres; m is nos libérateurs ne leur en donnèrent pas
                  le temps, car, tom ant sur eux à coups de casse-tête, ils en
                  abattirent trois d'u mye-main, et les autres se sauvèrent sans
                  qu'ils songeassent  les poursuivre.  Le plus pressé était de
                  nous ramener à no te mère, qui pensa mourir de joie en nous
                  embrassant.


                    Les voyageurs la sèrent leurs amis de Saint-Thomas le trente
                  d'avril, vers dix he res du matin, pat un temps magnifique, mais
                  des chemins affre    Ils avaient six lieues à parcourir avant
                  d'arriver à Saint-J an-Port-Joli, terme de leur voyage, trajet
                  qu'illeur fallait fa re à pied, en pestant COntre la pluie qui avait
                  fait disparaître les derniers vestiges de neige et de glace.  Ce
                 , fut bien pis, lorsq 'engagés dans le chemin qui traversait alors
                  la savane du Cap S 'nt-Ignace, ils enfoncèrent jusqu'aux genoux,
                  et qu'il leur fallut dépêtrer le cheval, qui s'embourbait jusqu'au
                  ventre.  Jules, leElus impatient des trois, tépétait sans cesse:
                    - Si j'eusse co  andé au temps, nous n'aurions pas eu cette
                  pluie de tOus les iables, qui a converti les chemins en autant
                  de marécages.   !
                                  ,
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