Page 77 - La Généalogie retrouver ses ancêtres
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jusqu'iJ. I'interieur des mots comme en particulier Ie notaire Auber qui ecrit: bourgeoys,
                    troys, moitye, boys, amys, partyes, etc...

                      I! faut savoir toutefois, que ce ne sont pas tous les scribes qui utilisent Ie y plutot que Ie
                    i. \1oici, iJ. titre d'exemple, quelques mots ainsi formes:


                         aysne: ainsy ou aynsy; amy: aussy: celuy; cy; foy; ycelle; ycelui; yceux; loy; luy;
                    lundy (et les autres jours de semaine); ny; paisyiblement; prairyes; quy; regy, quoy, etc...



                    CERTAINES FORMES PARTICUUERES

                         LeFdouble.

                     « Beaucoup d'auteurs calligraphient Ie f double comme s'il s'agit de sf; ecrit Femand

                    Lefebvre, mais ne nous y trompons pas: sauf exceptions rares, nous somrnes en presence
                   du f double, comme dans deffunct, officier (et non pas desfunct, osficier). La preuve en
                   est dans Ie ss qu'ils tracent identiquement: aussi (qui ne peut devenir aufsi). » (3)



                         U et V, I etJ.

                     On sait qu'en latin, Ie v tient lieu de u et vice-versa tout comme Ie i et Ie j sont

                   interchangeables. Le m~me caractere sert donc indifferemrnent pour les deux lettres. Nos
                   scribes, encore sous I'influence de cette forme d'ecriture, emploient parfois
                   indifferemrnent Ie v pour Ie u ou encore Iej pour Ie i. I! faut donc se fier au contexte pour
                   determiner s'il s'agit d'un v ou d'un u, d'un j ou d'un i. Prenons pour exemple, Ie mot

                   Lefebvre. I! pr~tebien iJ. confusion en ce domaine. On lit souvent: Lefebure. Le mot jour
                   est parfois ecrit iour.


                         Formeeu.

                     M~mesi autrefois on pronon~t les mots vu, pu, bu, du, echu etc. de la m~me f~n

                   qu'aujourd'hui, on les ecrivait en leur conservant un e qui ne fut supprime qu'au dix-
                   huitieme siecle. C'est ainsi que I'on trouvera dans les documents anciens les mots: veu


                   pour vu (voir), peu pour pu (pouvoir), beu pour bu (boire) deub pour du (devoir),
                   echeu pour echu (echoir), recogneu pour reconnu (reconnaitre) receu pour re,.u
                   (recevoir) etc.








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