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poste et alors il en coutera 3'.  J'eisayerai  pourtant  encore une fois chez M.
                                       le  Tresorier  des  etats de  Bretagne pour  eviter  cette  dépense  à  M. votre
                                       frere si cela est possible.
                                           A regard des 10W  restant si vous voulés qu'on  les donne i M. de 'fil-
                                       brs.  adress'és lui  un  ordre  de  les  recevoir  de moi  afin  q~<il puisse  ni'en
                                       donner son reçu et ma  decharge.
                                           Le Sr  Nicolet mon secretaire depuis la  mort du pauvre  Paris me prie
                                       de vous  remercier  et  de vous  offrir  ses services  s'il  peut  vous  être bon  .i
                                       quelque chose, et pour ce qui me regarde vaus pouvés toujours compter sur
                                       tous mes sentimens pour  vous et les plus tendres.

                                       ce 14 avril.
                                                                    -






                                       Monseigneur,
                                           Je suis bien touché de tout ce que vous me dites d'oblireant  et de ilat-
                                       teur dans votre  dernière  lettre  du  22  juillet  1773.  Conservez  moi  votre
                                       amitié et soiez sur que la  mort  seul aura  droit sur mon  sincere et res:pec-
                                       tueux attachement pour vous, et ne pourra me l'enlever qu'avec  la vie.
                                           Je suis bien  obligé à tous MM. vos anciens et respectables  curés de se
                                       souvenir de moi;  je  souhaite  surtout  que ce  soit  dans, leurs prie,~s et st'
                                       sacrifices dont j'ai  grand besoin à l'âge ou je  suis, aussi bien que des votres,
                                       Monseigneur, en qui j'ai  grande confiance.
                                           Je salue bien sincerement en notre seigneur, et dans i'union  de sa ciivi-
                                       ne chanté, tout ce qui vous reste encore auprès de vous de Mrs vos anciens
                                       chanoines qu'avec votre permission  j'assure  ici  de ma  bien constante et in-
                                       violable vénkation,
                                           Je  me  souviens  toujours  devant  Dieu  de  vos  cheres  et  respecta.bles
                                       communautés religieuses, et je  les prie  d'en faire autant pour moi  et de ne
                                       me point  oublier  dans leurs ferventes prieres  et leurs communions.  Si  je
                                        regrette  quelque  chose  à  leur  égard,  c'est  de  ne  pouvoir  plus  leur  ètre
                                       d'aucune  utilité, car, à vous  dire le vrai,  j'e  porte  et porterai  toujours ilans
                                       mon coeur et jusqu'à  mon dernier soupir votre respectable diocae, et tous
                                       ce qui le compose, bons et mauvais, les uns pour demander à Dieu leur con-
                                        version, et les autrei pour les supplier de les soutenir dans la perseverence du
                                        bien,  que chaque jour  vous  leur  inspirer  de faire par  les instructions  que
                                        vous leur  faites, et les exemple? que vous  leur donnez.
                                            D'apres  cet aveu, et pour ainsi dire cette profession  de .sentimens qua
                                        je  vous fais ici, Monseigneur, pour tout ce qui vous interesse, et que :Dieu
                                        a confié à vos çoins et à votre sollicitude pastorale,  jugez  de la constance  de
                                        mon tendre et respectueux attachement pour  vous, et  par  là  de la pine où
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