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ARCIIIVES  DIS  QIJÉBEC                 387
                        tation a M.M. de 8' Sulpice n'a pas pris a la rnur, on m'y  a fait cles objections
                        auxquelles  il n'y  a  pas  de reponse,  et qui ont paru telles  a M. de la Galisson-
                        niera quelqiip bien  intentionné   lu1 pour  tout ce qui pouvoit favoriser cette
                        mission, par  l'utilité  dont il la croit pour  l'etat  et poiir  la ieligion. . .on o pris
                        le parly  de demander  a  M.  i'abhé  couturier  les sujets dont M.  Piquet  anroit
                        besoin,  sous la  condition de les  cmploycr  a  Quebec sur l'etat  du  Ray, et on  a,
                        promis  de  parler  icy  et d'ecrire  a  Quebec en  consequence.
                            Ln cour a prouiiu de donner des ordres pour le retablicsemeut  lies ursulines
                        des trois rivieres. . .  Je n'a?  point trouvé dsns mes paquets la IeLLre  que vous
                        m'aviés  annoneéc pour  M.  I'archevéque  de Paris Monseigneur,  ainsy, comme
                        jay  deja eu l'honneur  de  vans  le  due,  cette voye  ma  manqué,  mais m'auroit
                        eté d'un très petit produit. ,  .Quant aux anmones qu'on pourroit tirer de francr,
                        la  misere  y  est  si  grande  qu'on  n'est  point  tenté  d'envapr  ses  aumones au
                        dela des mers.  .dsn la eonfercnce que jay  eue avee le ministre sur ces bonnes
                        et  Sb'  religieuses,  a  qui  hi.  le  comtc  de  la  Galissonniere a  a~cordé tous  lm
                        tcmoignageï  Ica  plus favorables, M. Rouillé  a luy  meme imaginé la  ressource
                        de la loterie des communant.4~ religieuses,  je  me suis chargé  de  fsire un  me-
                        moirc pour  sou Eminence  Mg'  le cardinal de  souhize qui est a la tête de cette
                        commission,  mon  memuire  a  et6  accompagné  d'une  lettre  de  M.  Rouillé. . .
                        J'avois  deja fait une demarehc aupres de M. Ic  cardinal qui m'avoit luy meme
                        dit de luy donner un memoire,  ce qui me fait bien  augurer  de son succèa, et si
                        nous pouvions  etre mis  sur I'etat,  cela pourroit durer  quelques années,  et peut
                        etie y pourrions nous rester  pour  une petite pension annuelle, si noua ne reus-
                        sissons  pas  ce ne sera  pas  ma  faute.
                            Meme  reponse  que  l'année  drruiere  pour  mesdames  les  hospitalieres  de
                        Quebec  sur la confusion de lcurs biens avec cetir  des  pauvres,  et sur  la nau-
                        uelle  salle a  bâtir  ; sur  le  premier  article  on  prctend  n'y  avoir  jamaispensé
                        quoy  qu'on  croit  tonjours  le pouvoir  faire,  sur  cela je  ne  suis  pas resté  sans
                        replique,  et je  me suis servi des memes reponses  que vous av& Iiies dans mon
                        prcmier  memoirc.. Sur l'girticle de  la  nouvelle  ronstruetion,  on m'a  repeté
                        qu'on  avait  eh (lessein <le lm  y  fnire contribuer  qu'autant  que leurs epargnes
                        les mettroient  en etat de le faire, et qut. c'etoit  a vaus  blonseigneur.  a en  fairc
                        l'exanien  et a  les  y  porter,  seluii leurs facultes. . .la ilerna.nde de la permission
                        dc faire une nouvelle .acquisition,  a fait naitre toutes les irlécs ct tous les  suup-
                        Cons  d'aissnees  qnc  roiis nvés  prévùs.  J'y  ay  repondu  par  l'emprunt  qu'on
                        vouloit  faire, on  n'cn  a crû  que ce  qu'uii  ii  voulu, cependant la permission  est
                        accordée sans la  condition  que dans  l'espace de deaa  nni  nn  se deffera de la
                        terre qu'uii  se proposc  de vendrc. . .tout ce que jc  crains, c'est  que comme  je
                        nay pas encore mes  extraits apastill6s,  n'y  mes repoiiaru  en  marge  par  ecrit,
                        on abbrege le tenis ilonné pour  vendre, pour  eluder  si on peut la permii-sinn
                        d'acheter.
                            hl.  Rouillé  me  paroit  loujours  ties  hien  disposé  pour  toiit  ce  qui  peut
                        vous interesser  Monseigneur,  et en particulier  sur ee qui concernc votre inter-
                        venticn,  In.  pretenduc  in<lependance dc  votre  seminaire,  ct  les  reglemens  a
                        faire entre  vans  Monseigneur  et  votre chapitre.  je  luy  ay fait valloir  sur  ce
                        dernier  iirtiele  toute  votre patience  et  votre mod~ration, il  m'en  a par0 tou-
                        clié et dispos6 a faire deei<!er par le Roy tout ce qui peut (donner atteinte a  voa
                        droits ; sur Ir  premier  article  il  a  pris  plusieurs  de vos  memoires,  s'est. chargé
                        d'en parler  a  Er1.M. les commissaires.  que jay  tous  vos,  mais eette  affaire ne
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