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cette année. . .d'ailleurs j'en joindrny encore une petite de ma mab pour vous
marquer ma reconnaissance sur les immenses presents que vous mavés faits,
je n'ecris a personne qu'a vous seul et a M. le Gouverneur, par cette vaye,
mais une lettre tres eourte, je vous supplie donc de faire part aux personnes
dont jay l'honneur de vous parler dans ma lettre, des articles qui les concer-
nent jusqu'a ce que j'aye rsii mes extraits de lacour, et les reponses par =rit
quils contiendront, ear tout ce que je viens d'avoir l'honneur devous ecrire
nest que le detail de ce qui s'est passé pendant quatre jours de travail que jay
eu a versailles avec le ministre qui seremeut est bien intentionnk et ne ds
mande pas mieux que de procurer le bien et l'avantage des dieerentes colonies
qui eomposent votre dioeeze.
J'oubliois de vous dire a cc sujet Monseigneur, que la cour iious a accordé
une monnoye eaurante qui aura lieu a Quebec, a Louisbourg et dans tout le
continent, pour la facilité du commerce des habitaus, mnis ce ne sera que pour
l'annbe proehaine, et d'icy a ee tems la, et pour le mème sujet, et la mêmefa-
cilité du commerce entre lesd. habitans, leurs billets auront cours et seront reeus,
et la monnoye qu'on nms promet sera reduitte sur le même pied qu'en francc,
ce qui fera baisser le prk dm choses qui seront dam le commerce, avantage
quc nous avons dcmontre, devoir vertir au profit du Roy comme aceluy des
habitans. Je ne scay Monseigneur, si je ne vous enverray pas cette année un
ecclesiastique pour remplacer M. Le Guerne, cela dependra d'une vingtaine
de pistollm qui me seront necessaires pour son voyage de Paris a Rochefort
lieu de son embarquement, si jc vous en ay deja parle ce sera icy une repetition
qui servira du moins a vous prouver combien je suis occupé de tout ce qui
vous interesse et le sineerc et trps respert~eu~ devouement, jny presque osé
dire le tendre attachement avec lesquels je suis et seray toute ma vie Monsei-
gneir, votre tres humble et tres obeissant serviteur.
L'abbé DE ~'ISLEUIEU, vic. g".

LETTRE À Mc' DE PONTBBIAND - (5 avril 175'3)

Je vous ay promis de vous ecrire une lettre particuliere, et de ma main,
pour ne pas coiifier n un seeretnire quelques particularilk que celle ey con-
tiendra.
Jc eommenee par ce qui coneerne M.M. no8 superieurs et directeurs, je
vous ay dit dans quelques unes de mes lettres quils ne pretendoient point que
les missionnaires quiln envoyaient en Canada passassent par autre examen que
par le leur.. .sur cela je pense qui1 ny aura aucun risque, et quassurement ils
sont bien en etat de les choisir et d'en juger.
Quelau'un leur a fait remarauer auil falloit ou moius auils eussent une
approbation en partant jusqua ce quils eussent pu joindre sur les lieux les
superieurs qui pouvoient leur en donner une. ci eette premiere objection ils ont