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ARCHIVES DE QUEBEC
sera guere mise sur le bureau qu'npris pkques, dont bien fache hl. i'sbbé de
la Corne.. .sur l'article de i'indcpendance de votre seminaire, M. Esteve tra-
vaille depuis le commencement du cai8me, je luy ay fait moy meme un extrait
de tom les titres, que je Luy ay niis iiam iin portefeuille, par ordre de dattes,
avec des observations sur les inductioris quonpeut tirer des uns et des autres. . .
L'acte passé le 30 Xbre 1663 entre M.M. les superieur, assistants et proeu.
reur du sçminaire et M.M. les fabririens de votre eglisc de Quebec, eat unr
piece triomphante et qui deconcertera beaucoup la pretentiou ou ils sont.
qu'avant eux, il n'y a jamais eu de :seminaire a Qurbec ny de pretres pour 1,:
former.. .M. Eateve auroit souhait6 qua eette piece eut été collationnée par
un notaire.
Jusqu'a present ees M.M. ne mi: disent riru, quoy que je les aye prevenii
sur les propositions que vous leur f.tites, tout ce que M. de LaLane ma dit
de plus c'est que ai ils ne restoient pas sur Ic pied ou ils avoient toujours et,!
ils quitteroieut le seniinaire ; mais jv crains dr: leur part une botte fourré^ sur
le temporel, ils ont loch6 a quelqu'uii quils quitteraient le seminaire, mais que
la pluspart des biens leur appartenoient, et que vous seriés bien embarassé
lorsquils vous les auroient retirés, i:t quils voua auroient laid sans pretrer;.
et avec un revenu tres modique pour soutenir et faire subsister votre scminairr:,
et c'est ce qui occupe hl. votre frere qui mie sans cesse lo piz ln pnG. sar.s
que j'ose m'ouwir avee luy, par Ic linisons etroites que, de vous a moy. il a
avec ecs M.M.. . . c'est done sur ee pretendu droit au temporel qui1 s'agit ce
travaller sericusement avec M. Esteve pour distinguer et reeonnoitre si daris
les biens du seminaire il y en a quelques portions qui appartiennent personnel-
lement aux directeurs, soit par lcg:i, donnations, aequets ou autrement, et a
quels titrrs ils ont reçu, ou da epargnes de quels fonds ils ont acquis. . . Quniit
aux unions de beneficcs, comme jen ay eu quclque temr les titres en ma posscî-
sion. j'en ay tiré des extraits qui ne nous seront pas inutiles.
En supposent que ces Mm quittent votre seminaire, vous ne manqueres
pas de pretres Monseigneur, la m8ir.e maison qui vous en offre pour Louinhourg
ue voua en laissera pss manqrirr pour Quebec, mais de grâce oe les eommetti:s,
ny eux n'y moy, avec vos directeurs, et je pense meme que quoy que vous soyes
fort sPr de celuy que vous aves souvent cbes vous. il convient de nc le pas
mettrc entre ce secret et ses canfre::cs. . . si ces M.M. en quittant croient peu-
voir depouiller votre seminaire ja:y peine a cioirc que la cour leur aeeorde
autre chose que des pensions, surtout n'y ayant aueune eomniiinaiité de bien
entre votre serninaire ct r~liiy de Paris. . . Ces M.M. paroissent dormir !;ur
cette affaire, ils seront bien et0nni.s quand iis verront un parallclle exacte r!e
vnri pretcntions et des leurs, i'nnalyse des titres et Ii chaine. d'inductions que
vous en pouvcr tire" : car mon dessein est de faire traitcr cette affaire par forme
d'oposition, afin qu'on puisse balancer ct pezer les pretentions et les nioy-na
reciproques des parties.
Mémes reponses que les années precedentes sur la traite de i'eau <le -vie.
impossibilité dc dissuader la cour de sa neccssité, on convient des abus et de
l'eccbs ou l'on porte cette traite, ion se contente de dire qu'on donne tous les
ans des ordrcs, et qu'on en donnera encore dc nouveaux pour rcprimer les pre..
miers et diminuer le second, qu'il faut s'adresser au gouvernement.. .QuaiiL ir
vos observations Monseigneur, sui: le projet dc syateme que je vous avois pro-
posé, je nag jemai:< pretendu qui1 remedikt s tout, et d'autant moins que tout