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196              ARCHIVESDEQUEREC

                                  descendre au commencement de 1687 et du depuis occupés
                                  deux ans entiers à la guerre sans pouvoir remonter  à Mi-
                                  chilimaquinac  pour  faire leur  traite qu'à  la fin  de  1688,
                                  est il  raisonnable  après  avoir  bien servi et fait assés de
                                  dépenses pendant  la guerre qu'on  leur  ôte  présentement
                                  le ruoïen  d'achever  leur traite et qu'on  les oblige de  'ap-
                                  porter le reste de leurs marchandises ou  à se voir frustrés
                                   du légitime profit,  ce  retardement n'étant  causé  que  par
                                  la guerre et leur aïant été très préjudiciable.  L'Intendant
                                   ne pourroit  pas  prononcer dans la justice  aucune peine
                                   contre eux ni les empêcher d'achever  leur traite si ils ve-
                                   noient à se pourvoir  devant lui coime il arrivera indubi-
                                   tablement si le porteur de l'ordonnance  la veut faire exé-
                                   cuter  à la  rigueur.  Cette  affaire  qui  est  purenlent  de
                                   commerce est de la connoissailce de 1'Interidant  (1).

                                   ORDONNANCE  DE  M.  BOCIXART  CH.&3IPIGXY,  QUI,  EN EXfiCÇTION  DE
                                    L'ARRET   DU  COIVSEJL  DU  ROI  DU  17 AVRIL 1637, RÈCLE ET LIXITE
                                      LA CONCESSION ACCORUOE  AC  SIELX NICOLAS  DENYS AU LIEU
                                        IIF:  hCIF:AMICI-II  A  CACAI>ID A  QUIXZE  LIEUES  DE  FRONT
                                              StTI<  QUINZE  Il:< PROFONDECR  (1s  avril  1690)

                                        Jean  Bochart.  chevalier,  seigncur  de  Chainpignp,
                                   conmlissaire délruté pour  l'exécution  de l'arrcst du  Conel
                                   du Roy du 17 avril 1667.

                                        Veu le d. arrest et la coinniissioii obtenue sur iceluy le
                                   mesme jour  adïessante à iious par lesquels il nous est or-
                                   donné de r4gler et limiter au s. Nicolas Denis une estendue
                                   de terre  sur le pied de plus  considérables  concessions ac-
                                   cordées en  ce pays aux conditions y portées, nous confor-
                                   rilénient aiid.  amest,  et  ouï  le  sr  Richard  Denis  de
                                   Fronsac, fils du d. Nicolas et faisant pour luy, avons reglé

                                      (1) Arih:vrs  du  Canafia,  c<il!rclion Aloriali  Saiiit-MCry,  serie  P..  volume  4,
                                   p.  515.
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