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200 ARCHIVES DE QUEBEC

que toutes les personnes constituées en authoriti. ont fait
à ce suhjet tous les particuliers se plaignant et siirtout les
Religieuses Hospitalières tant en leurs noms que particu-
lièrement eii celuy dcs pauvres, scacha~it que toute leur
forêt (?) ainsi désolée (?) est à cause cle la proximité et
des risques des ennemis or1 ne ya pas manquer de leur en
garder la . . . . . . . . . . se plaignant mesme qu'on ne leur
fait aucune justice noii plus qu'à tous les autres particu-
liers qui se plaignent aussy qu'on ne leur doniie rien de
lerir bois qui se paierait ù tant la corde au téinoignage de
tous les voisins de cette ville comme si on ne leur faissait
point de tort (?) de couper leurs hois en ayant tant en
Canada surtout il n'y a personne qui ait la moindre au-
thorité qui ne se doiiuc lioirit liherti. à cet égard. et sous
son nom à qui il 1~1y plaist. Et cependant la lîroximité est
en consciance apréciable (9) et l'habitaiit et les pauvres
qui n'ent ont point tout près (8) que les restes des ferdo-
(?lies . . . . . . .leurs habitations, et la paix faite, il leur
faudra achepter le bois ailleurs.
Ce considéré, Monseigneur, qu'il vous plaise rl'ordoii-
ner à tous ceux qui ont cles ferdoches, les couper jusque
leurs habitations et de les dét,ruire afin qu'elles ne parais-
se:it plus qu'il ne soit loisible à qui que ce soit ny seigneur
ny autre de quelque q~ialité ou condition qu'ils puisseri:
estre d'aller choisir du bois dans l'espoir de . . . . . . .,mais
cle le prendre pour son chaufage comme il se trouvera
sur . . . . . . . . . . pendant toute la guerre ou . . . . . . . . . . oii
fercioehe derïièrc soy un chacun donnera par corde de
bois, aiix propriétaires sans qu'aucun pretciiclent s'en
exempter, ce qui lie se peut sans injustice, qiic ceux qui
voudront du bois appelleroiit le propriétaire affin qu'il ne
soit fraudé pour voir les lieiix et la quantith qu'il vcut le