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ARCkITVES DE QUEEEC 149
signifier une ordonnance par vous rendue Monseigneur le
trentiesme aoust dernier iricontinent après votre arrivée
en ce pays en vertu de laquelle il prétent avoir raison dc
les inquiéter.
Ce considéré Monseigneur et que votrc ditte Ordon-
nance a, esté donnée sans qu'ils ayent esté ouys. ils vous
suplient très humblement de la sur~oir ou rCvoquer puis-
qii'elle ne peut subsister salis ruiner absolument le peu
de comrnerce qui a comriiencé de s7establir en ce dit pays
et qui a si grande apparence de s'augmenter heiireusement
s(1ubs la protectioil de Sa Majesté durant votre gouver-
ileiiient, les siiplians joignent icy les bonnes raisons qu'ils
(lisent contre votre ditte ordonnance par la force des quel-
les ils espèrent de votre justice qu'elle sera révoquée et
que l'agent de Messieurs les fermiers n'aima aucune ins-
11ection sur le cortiinerce des habitans et qu'il deniei~rera
simplement aux droits de son bail qui sont les inteiltions
(lu Roy expliquées.
Ils sont obligés de prier Dieu pour votre prospérité.
De Comporté, F. Hazeur, Pachot.
Vu la requeste cy dessus, nous déclarons n'avoir eii
aucune intention d'imposer de noucelles loix aux mar-
chands et habitans de la colonie sur le sujet du coinerce
cles Castors qui est en usage clans le pays, encore moins de
les obliger de porter leurs dits Castors eri droiture au Bu-
reau de l'agent des fermiers généraux, encore bien que
par nostre ordonnance du 30e Aoust, il soit dit. - Que
les marchands seront chargez de nous fournir caution en-
tre les mains de l'agent des fermiers généraux, de rappor-
ter en droitture au bureau de la ditte compagnie dans le
temps prescrit par nos dits congez tous les castors prove-
rius de leur traitte qui leur seront payez par le dit agent