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commerce eri arrttaiit Iës Sauvages dans la. grande rivière
des Hiirons ou les détournant pour les faire aller traiter
dans leurs forts, ce qui ne se pouvant faire sans apporter
un grand préjudice à la colonie, nous défendons à tous
Gouverneurs des dits forts, soldats ou liabitans de la gar-
nison ou antres aïant charge de la dite Compagnie même
a'ïant nos passepol-ts de s'ingérer de faire aucunc traite
en montant ou en desceiidant dans la grande rivière, ni
niênie dans lcs forts avcc aucuns Sauvages Oiitaouacs à
peine de confiscation de leurs pelleteries et marchandises
applicable moitié au dénonciat,eur, l'autre moitié aux deux
hopitaux de la colonie et (d'autre plus grande punition
arbitraire par ameiidc ou autrement selon que par la
suite nous le jugerons à propos pour chatier les contre-
verians à nos ordres. Et sur ce, mandons à tous Gouver-
neurs et autres Officiers de iiotre Ciouvernement général
de tenir la main à l'exécutj.ori de la présente et mandons
encore aux dits intéressés de tenir la main à ce qu'aucun
de leurs gens ne contrevienne aux ordres du Roi. nome-
ment sur le fait des hoissuns. Fait à &c.
Non signé (1).
UKUUNNAKCE DE &T DE DZINONYILLE POUR COURIR SUR LES AN-
CUIS, DESERTEURS FRAKGAIS ET AUTRES QUI SONT EN TRAITE
SAKS CONGE: (2s fevripr 1686)
28 février 1686
Etaiit inforniés que plusieurs déserteiirs de la Nourelle
France venant des païs btrangers avec des marchandises
ont entrepris de venir fairc des traites sur les terres du
Roi avec les Sauvages et corilme il seroit très pernicieux
(1) Archives du Canada, collection Moreau Saiiit-Xer). serie F... vol. 4, p.
339.