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nance cy dessus dattée portant comtnunication estre don-
née d'icelle aux dites parties; lect,ure faitte de nostre ju-
gement du dixe. ensuivant portaiit que le dit Sieur de la
Héronnière donneroit communication aux deffendeurs de
la request,e par luy présentée à Monseigneur le Gouver-
neur pour y estre par eux incessamment rélmndii, et eri-
suitte ordonné ce que de raison Signifiié au dit Sieur de
la Héronnière par le dit Marandrail le lendemain. Re-
queste présentée à nion dit Seigneur le Gourerneuï par le
dit Fauconnet stilinlR par le dit Sieur de la Hérorinière
contenant qu'au mespris de son ordonnance, plusieurs
marchands de cette ville et de hlontréal auroicnt party
jusques au noinbre de Cent cinq honi~iies dans trente six
canots pour aller en traitte sans l'avoir adverty de leur
départ, ny donrié déclaration des marchandises qu'ils
emportent. Requérant qu'il luy pleust ordonner qu'il nc
sera plus permis aux dits marcliancls d'entreprendre de
voyages sans cxécuter ce qui est port6 par sa dite ordon-
iiarice et que ceux qui sont partis soient chastiez des peines
que mon dit Seig-neur le Gouverneur s'est réservée; au
bas de laquelle est sa réponse que personne n'est allé en
traitte, qiie c'est un détaeliement qu'il a envoy6 aT7ec des
officiers sans aucunes marchandises, comme les commis
du dit Sieur de la II&-onnière à Alontréal luy ont deub
niander et qu'il rend corripte au Roy des raisons qu'il a
eues de les envoyer. Le tout signifiié aux dits defiendeurs
le dit jour urne de ce mois par le dit huissier Marandeau
rn dire des deffendeuis portant que le dit Sieur de la
Héronnière leur demande des choses nouvelles que les fer-
miers précédens n'ont prétendus, capables d'apporter de
grands obstacles et détours à leur commerce, poiirquoy ils
deinandoient coppie du bail en vertu duquel jouit le dit