Page 137 - index
P. 137
ARCHIVESDEQUEBEC 139
nous défendons qu'aucun s'approche du fort de Saint-
Louis plus près de 5 lieues.
Et sur l'avis que noiis avoiis eu que quelques déser-
teurs françois arec quelques Anglois s'btoient ingérés de
vouloir aller en traite sur Les terres dont Sa Majesté est
en possession de tout tems: nous ordonnons à tous Corn-
maridans qui se trouveront aus Outaouacs et autres lia-
hitans de la colonie de se saisir des dits (léserteurs qu'ils
remettront entre les mains (111 S. de la Dui,antaye si ils les
rencontrent en moritarit et de nous les amener si c'est en
revenant de leur traite et de piller leurs castors et autres
marchandises, faisant néanmoins un état de la nature et
de la quantité des choses qui se trouveront ce qu'ils feront
aussi à l'égard des Anglois coirime n'aïant aucun droit de
~~eriir sur nos terres sans les ordres particuliers de Ga
Majesté.
Et conirne par le passé plusieurs se sont émancil.~Ss (le
deux canots d'en faire trois, l'intention di1 Roi n'étant
pas qu'il en parte tous les ans un plus grand nombre que
celui de 25, nous déclarons que ceux qui à l'avenir seront
assés osés d'user de telle superdierie, seront châtiés dei
mêmes peines que ceux qui partiroient sans congé.
Chaque commandant de congé en revenant de traite
sera tenii de rapporter au Gouverneur de ;Montréal c~in
congé et de lui remettre enlre les mains.
Fait &c.
Non signé (1).
(1) Arcliives du Canada, collrction Jforeau Saint-IilB~y, volumc 4 I'. p. 823.