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3.38 ARCBITTES DE QUEBEC
punition corporelle de clescendre à la rivière des prairies,
mais de venir en droiture à Ville Marie par le dit Bureau
sans aucun séjour jusqu'à ce qu'il y ait parlé au Cou-
verneur.
Et comme nous savons que par le passé plusieurs ont
préteridu s'approprier de leur chef certaiiis cantons de
païs ou de rivières pour y traiter à l'exclusion des autres,
ce qui étant opposé à la liberti. publique et ainsi coiitre les
iiitentions du Roi, nous voulons que la. traite soit libre et
que chacuri aille oii il croira pouvoir mieux faire ses af-
faires en prenant l'ordre cependant de M. de la Diiran-
taye que nous avons clioisi pour coinmander les canoteurs
qui so troiireront en traite aux Outaouacs et, attendu la
confiance que nous avons en lui nous ordonnons à tous tels
qu'ils puissent être de lui obéir en tout co qu'il les coni-
mandera puisqu'il y va di1 service du Roi que eelà soit
ainsi, déclarant que ilons punirons très rigoureuseinerit
ceux qui auront contrevenu à 110s ordres sur ce fait, tout
de même que s'ils nous avoient désobéi. Le dit S. de la
Durantaye leur fera avoir ses ordres par écrit et pour
qu'il soit en 6tat dc savoir ou leur envoler. nul des dits
canoteurs ne pourra s'écarter pour aller faire sa traite
qu'il ne prenne ses ordres, en son absence, de celui qui se-
ra à Xissilimakinac de sa part et du R. P. Supérieur des
Rlissions, afin qu'il puisse être informé des endroits où oii
les pourra trouver en cas de besoiii en lui disant les en-
tlroits où il pourra les recevoir, aux quels ils ne manque-
ront d'obéir ponctuellement.
A 1'6gard de la traite des Illinois, comme nous ne soin-
mes pas suffisamment informés des intentions de Sa Na-
jesté pour savoir si elle eqt seule accorciée au S. de la Salle,
en attendant que nous aïolis recu les ordres de Sa Rlajesti.,