Page 65 - Transcriptions d'actes notariés - Tome 20 - 1682-1686
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Rkollris tinreut école Ticridani le iemps oh ils iurerit en charge de la
cure, soit de 1671 i 1683 et de 1693 à 1777. 11 r~t ilicontestalile, d'autre
part, que trois iiiatituteurs laïques tieuueiit ériilc au b6né6r~ de la
jeuiies~e tiifluvienne: il s'agit d'aboid de SCverin Ameau, notaire. rliantre
et péilag~i~ue. vers 1652. Son successur fut peut-être Jeaii-Baptiste
Pothier, kgalement notaire et qui arrive aux Trois-RiviPrcs en 1700
après aiviir enseigné à Lachine di-s 1686. Enfin voici le sacristain
Ri~auit ii i~ui le vicaire gciiéial, M. ile Miniac recominande de faire payrr
la somme ~iroirijse parci: qu'il a tcnu école 14. Les fillei, de leur coi;.
peuvent hénbficirr de l'enseipiiemcnt des Sii?urs de la Corigiégation, d
partir de 1664 et de celui des Ur~iilinea J>s 1697.
hlimtrénl u'eut rieu à enlier. sous le rapport de l'ins~ruetioii pri-
maire, aux deux autres eentres. Une petite éeole fut ouverte pour les
garcon. eu 1666, par les soins [le I'nbbi: Souart. supérieur dc Saint-
Sulpice ct ancien enr; de h'otre-Ilame, qui tiiit lui-même à eii être le
preniier insiituteur. Viti~t ans ilu us taid. en 16Uti, une Asscicinticiti
de citoyens dr Ville-Marie polir les Eeoles de cette ville m ;tait iorrnce
11ar l'initiative de Matburiil Rouiller. Nieolas Barbier. Philibert Rov
et Jaro!, Thornelet. Etablie rire Notrc-Darne. facc au Sbmiiiaire, celte
petire i:role dispensa l'enseigiiernent élbirien~aire iluraut sept aus. Lc
9 octobre 1633, Irn hIessieiirs de Sain[-Sulpiee rn héritaient par suite
de la disparition (je deux mernlires de I'A~jociaiinn. Sig~ialons ici lc
zéle ii~i Frères Ctiarrori qui s5intéresi;èrcrit à l'édiiea~iou de 19 jeuneççe
dès 169%. Cependarit, c'est anx Saurs de la Congrégiitiori de Notre- Dauie
que revient I'honncur d'avoir Gtabli 13 prerriière éeole à Ville-Maric. eu
1657. Duraut les rieuf premières aiinéea de la fondaiion, hlargncrite
Bourgeoys accueillit les garcons ct les fillei;: à partir de 1666, clle se
coutenta de dispen*r l'eiiarignemcnt aux fillea.
En ces heures diffieiles du débiit de [A eolonie, il est bien hideut
que lei; rhstripagnrs ont j:tC moiiis bien pourvues d'écoles que les graiids
ceiitres. Les petites écoles que l'on voit surgir rivant 1700 dans la
rFpioii de Qubbm sont éiatiiies i Si-Joaebiin (avant 16761, à Sainte-Friv
(avant 1 673 i au Chsteau-Richer (aval1 t 1674 I . d 1'Ile d'0rléaiir (arari t
1676) et à Saiut-Joseph rle Lirvy en lh').l. D'autre part, les Smurs de la
Couprégntiiin eommencent à essaiinel et on les voit ouvrir. des ronvcnts
de campagrle à Champlain vers lli80, à Pointe-aux-Tre:ntiles, près de
hloiitréal en 1680, à Sainic-FamiHe de I'Ile d'orléni~s en 1685, à Lachine
en 1686, ail Château-Richrr eu 1694, à Bouclierville en 1703 et à La
Prairie de la hladelejne en 1703 égalemerit.
A l'enseigiietiient dispensé par les pet i tcs écoles ou les enuvents,
il cc~iii ient sans doiire de rappeler le ge~.lt: des missionriaires qui assii-
rrii:reiit souvcnt le rUle de rriaîtrrs amliulauts pour dispeuser, avec lcs
bieufnits de leur minirti.rc apostolique: les élément! dii savoir linmain.
Et ils furcnt secondés dans leur tache par des laïques et qiielqiies 1iot;iiies
qui s'instituFreut pédspgues l? DC plus les Frèrrs Hospitalier5 ou
14 JI4' AmidSr Gosselin, op. i if., p. 120; voir cgalr~neni les Re;irfr~s dea Troi.7-
Rii~i6~t.s.
31'' 'l'êtu, Les Ecêqries de Qiiilirc, Québec, 1889. p. 191. Voir épal~mcn~ Mg'
.4inéd&c GriaerIin. op. ci!,, 11. 127.