Page 61 - Transcriptions d'actes notariés - Tome 20 - 1682-1686
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L'abbé L)i.mis, clriut je viens (le parler, nout a laissé une vivante
peinture de la ptiyaiononiie de ees écoles populair~s ou r petites icoks a.
eomnie iiri les rlkfiiTIBit alors. Dans son ouvrage intitulé L'Ecole
o.
paroisriule ou la manierr de bien instruire les eufants des petites &eoles5
il eri précise le prograinine, en dkrit les manuels et les niélhiides à
utiliser.
Lp prograrrime de ees petites éeoles fi,ançaisea: au ~iiilien du XVII'
aièele est des plus simples: on s'riecupait alors beaucoup plus (le l'éduea-
tiiiu que [le I'instruetion. L'auti:ur divise son travail en trois parties.
Dans la preniiGre, il signale les qualités du niaitre d'ér;ole, les ciinditions
d'urie bonne organisation triatérielle et les exigenees pour I'sdmission
des P1;ves. La secr>ridz partie eet conc;aci.>e à la u~éthodolo~ie de
et
I'eriseipnement ~eli~ieux 13 troisicme à la inéihcdcilo~ie des nrlirt-ç
L1enariFnement religieux reçoit une attentiuii jiarticulière; puis
vient la lecture qui rr\ét une iiiiportaiiçe de prernier ordre. 1,'enfant
apprend (l'abord à lire le latin avant le francais. 1,:s petites bcolrs
enseipnent Ii:? lettrea. puis I'épellstjon ct 1s lecture d ouvrages latins.
Lorsque l'enfant 9e débrouille criri\~enablenietit dans eette tâche, il aliordc
la 1cr.tuic de? livres francais qui sont graduks selon sori igc et son degré
d'avancenient. le * auminum rn (in savoir étant Lu Civilité chrEtierine.
Il ne lui restait plus alors qu'à aliprendrp à liie des lettres écrites 9 la
irinin. R. Ls lecture des liapiers ou [les mnnuserits, note un historien de
ccite époque, eomplbtsit l'enscign~rn~iit (Ir la leeturr: on nllsit chercher
dans le3 greniers et au ionrl rlcs armoires de vieux registres et de3
eontrata jiriu(lrrux, écrits souverlt cn caractères itripussiliTes à lire, et
quand l'@lève parvenait à ler déchiffre] ronrensblement, lp maître n'avait
plus rieri i lui apprendre ".s Cet cnseipnenient de la lecture était rom-
plété par iles noli<ins sonimaire~ rl'ort!iiiCraphe. Rien de tri.5 complique
cependant: uii y rliseute de 13 faeon d'éciire eertsins triots el I'riii doniie
aux élèves n eopier quelques ligues de la leçrin. Et vtiilà pour l'ensei-
gnpnient du français.
L';triture figure Ggalement rn place d'honnpur dans le pruprariime
des pctite3 Grtiles. T,'auteui de L'Ecolc poroir.-in!e donrie sur le sujet
des t,r\nseila iorl pertinentj, il entre dans tcius les détails ~ir opres a aseu-
rer I'emcacité (le cet enseignement: exemples hubiles imprimés ciu à 1s
tiiaiii. niariiii e de former Ics leit rcs, de les lier ensemble, fason dc tenir
la plume. ctç Le bapoFe de connaissances se çomplFte enfin par des
notions de calcul, anxqiielles on ajoutait 11arIois ks i4émeiits (lu latin
pour cenv qui manifestaient des di5pi)sitions 1iarticuliPri~s pour le* Audes.
Tel ;:tait Ie programrrii, des feules prini~ire~ en Franee au NYII"
et même au XVLIIe siècles: L'Ecale parois~iale n'exigeait lias autre
chose.
In
et
Des causes de divers tirr1i.r~ faidorisèrent I'~l~anouis~~~ment
diffusion dr: L,'ENSElGKEMENT SECONDAIRE ri même S~~PERIEUB
:' Ciui rapr ttlilé par I'i'rrc Targa, Pari.. 1654.
G .111ain3 L'enscigriririnns priiriaire rn Frrinr~ ni,utt/ In Ricolu~:ori, ii. 168.
JI irairie dr la L~icii.iE Iiililiri;raphii[ue~ 33, riir il? Grrnrlli~, l'aris. lP,YI.
1.1 .' '