Page 63 - Transcriptions d'actes notariés - Tome 20 - 1682-1686
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des critiques identiijuei et marchent sur les bi i&w de Port-Royal dans
cc domaine. Malgré ces critiques et ces tentatives <le réiorrnc. les Jésui-
[fi et les CiillèEes de 1'Uiiivereité contiriuent ii tout enseigner en latin et
i accorder la primaut; au thèrne Il. Et ce ne sera qii'apri~s 1715 qn'on
suivra l'exemple de Port-Royal er de 1'0raiciire et cticure avee nieriage-
rncnt: 1e Pcrl: de Jouvericy prendra sriiri d'averiir dans son Rntio ducenrli
i 1711 ) * qu'il faut preiidre garde qn'iiii lie ~iassioiine Ies jeuncs pour
leur laiigue maternelle qui fait perdre Ic temps et la morslité " B. C'est
priurquoi il borne cet enseigiieiiient du frritiçais ailw classes de grarnrnaire.
Dans ce pronrarnine des Ctiides eeconil3ires. c'rb le professeur de
grarrmaire ou de rhi~tiiiiqiie qui ens~igiie la géographie et I'histnire;
(le niérne Ics profeascurs de ~iliiloso;l hie sel 0111-ils ehar,qé.s des eoiJr4 de
scieuee. Cct enseigncnient eet donnP eii latin et i I'int6ricur du coiirs
de philosophie. Les wieiiees mathématiquee rt phyiqiies foiit bien des
proprès exttaordinaircs avez Galilée. Desenrlcc-. Pascal, Newton: mal-
hciireusemciit, il manque des vulgarissteurs et c'est le SVIII' sicele qui
les produira bjcritôt.
Vuili daiis ses gr aides ligiies qiielle iiit l'organisation Je l'eiisei-
grieniciit prirnajre et szziindairc eri Friiiree nii XVII' aiFcle. Ilans quelle
mesure, les premiers missionnaii,es i<irit.ils i.kuseÎi. i recnii~tituer des
cadres identiques dans la colonie naissante, nia palier de I'eiiseipneinent
elérneniaire aussi hicii que dans le dnniai~e Ar l'eiiseigncnieiit securi-
daire ? C'est ce qu'il faut mairitenant lixei.
Sou, le régiriic français. l'ensei~nernent primaire fut diepvrise par
ce4 institutions qne 1'011 nuirirnait alors, au Canada ccirriiiie eri Eur(itie,
les peîiter t'cales. I,c prog-aitiilte était celui que l'oii retrotiir. dans c:e
traité de pedagogie diirit niiiis nroiis parli. tout ii I'lieiirr. L'Erole parois-
sinle, ouvrage qui i:riiiiiiit bcancoup rlc ruplie au SVII' et nu XVIIlh
siidcles. CC proçi amine n'est pas euriipliqiié: an r petits Cariadjeri.s.
cnrnriie aux petits Francais. l'titi enseignait le cati.cliisine, la lecture,
l'écriture et lc calciil. Les mieux doiiés appienaicnt les rnilinirnt. iiu
. .
latifi afin de tic pitparer aiix étilcles sccontlaires. Le proFi.ariinie nc mrie
giicre pour le3 filles, ainoii qu'il ~r: coinfilele par des ~ioliiiris d3eiisej+i~e-
rncnt rnénagcr '".
- Apprcndie ailx eiifants à lire, i éci'ii'e et à compter: Ieur enseigiier
Ic csrkhismc, les ic?rriirr à la i.er.iii. i-tiilh ce que voiilaient d'aticird. eii
fondant des écoles, Mg' de Laval, If" de Saiiii-Vallier, Ics Pères Jc~uitea,
11 Cjaiicic. Galarrieau. rip. ru., C:P 57 P.
'7 Claude Gaiarneau, op. rit., Ci' 37 g.
1" Iler (le Lava1 htaii cn Fraicc 10r:~u'uri nianrlrmrnr tic. 1'arr:h~i.êquc dr Lbci~i.
le 1" fCvrier 1675. avait rlortii~ i fablié DCniia - la condiiiir rl la dir~rilcii des
jwiiiec: écol~s du dioct.r a. >1" 41: hial st. fir rIiroger i QuCli,:c 13 .IIétltorle
pui~r Inire Irs Eroles rc le Ri.gicmcnr. CI. -4tigu+it. Go~~rlir;, Vie tlc 11" de
Laval, 1890. 1: 583.