Page 64 - Transcriptions d'actes notariés - Tome 20 - 1682-1686
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les Sulpiciens. les FrEres Chartun, etc. Pas d'histoire, pas de géographir.
très peu de gramniaire darie 1ea petites écoles 13.r
Les écoles de filles et de garçons suivaient fierisiblenielit le même
programme, sauf que, pur les premières, on ajoutait au eatécliisme, à la
lecture et au calcul, 5 toutes sort& d'ouvrages propres à leur srxe m,
dira Marie de 1'Incaruation. hl" de Laval, dans gon ap robatioii des
Sa:urs de la Congrégation de Notre-Dame, soulignera que y es religieuses
a élevaietit les pctjtes tîlIes dans 1a crainte de Dieu et l'exercice des
vertris chrétiennes, leur appretiant à lire et écrire et les autrrs travaux
dont elles sont capables r.
Nous pouvntis doric eonelure que les programmes et les niéthodes
d'en~ei~ienient lurent à pcu près identiques dans les prtjies écoles du
Canada et dans celles de France. Le but n'était pas de faire des savatits:
l'histoire nous apprend que ces institutione formèrent des Iiomniea et
dcs femmes de mur et d'énergie, qu'elles eoritribuèrent 4 répandre parmi
les coloiis une grande aflabjliti., des matii6res douces et polies qui frap-
pèrent fiouverainetnent les voyageurs et !es liistorieris qui visitèrent la
Nouvelle-Frarice à eette époque.
Mais quels manuels ntilisait-on alors ? Voilà nne autre question
qui ne manque pas d'intérh, surtout liirsqu'on se rappelle qu'il n'y eut
pas d'imprimerie au Catiada sous 1e régimc français. On fut donc
ohligi. d'importer le9 miitiuels seiilaires.
Danv ces comninndes de livres, on relève d'abord la présence d'ouvra-
ges de pédagoFie générale nu niieux de méthodologie, tels l'Ecok
paroissiale de I'al>l,C Charles Démia. Lc Règlemeni pour les niaitres
d'érolc du dioeêse de Lcoti et La MEthode pour faire les Ecoles. Quant
aux livres utilisés pour les petites écoles, ils si.i.it tous empruntés i la
Frarice: le Petit AIpAahet, le Grand Alplrabet. Ie Psautier, les Penaks
chrétiennes. 1'lntroduciiors à la Fie dévote, le Pédapopi~e, la Civilité
chrétienne, les Manuscrits et Contrats, la Bien~éance et civilité chrétienne,
l'lnstriteiicin de la Jiounes~e, le Peiit Ofice de h'oire-Drslrie, le fiorrt'eau
Testanien!, le CatécRi-qme, le Sylh baire, etc.
hiais ces pe~ires écoles lurent-elles liien nomlirruses durant le XVII'
sièele, c'est-à.dire durant les soixan te-quinze premières annSes de la
eolonii: ? Disringnon9 etitre les écoles des ?rands eentreç (Québec,
Trois-Rivières et Moniréal) et les écoles de campagne.
Dés 1635 nous voyons les Jé~uiiej inaugnrer l'enseignement primaire
4 Québec; en 1699. le Séminaire de Quéhec ouvrait une kcole à la Haute.
ville et, à Urie date dificile à déterniirier. la Basse-ville était auaji dot&
d'une institution seniblalle, Les filles, Iiuur leur part, pouvaient s'ins-
crire, dès 1639, chez les Ur~ulines et, à partir de 1686, au eonvent de7
Sœurs de la Congrégalion. Plns tard. en 1725, les Smurs de l'Hôpital
Général ajonternnt, au soin des maladeg. la tenue d'un pensionnat.
La rille et la région des Trois-Rivières furent rel~tivemen~ peu
peuplées durant le rkgime français: il est évident, toutefois, que les
13 hfPT ,\méd&e Go'sclin, L'Lngtmrrion ou Ccnadu soirs le régime Iransaa's. p. 236.
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