Page 51 - Transcriptions d'actes notariés - Tome 20 - 1682-1686
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convenri de demander au Roi dcs Leiires pateritcs pour ]'Hotel-Dicu.
Mx' dc Laval appuie la dernanrlc: rlcs citoyens. JVl. Gabriel Sona~t passe
en France en 1667, présenle la rcqurte, et obtient par l'enlreinisc du
rniriisire Ctilliert, les Lettres patcnics demandées.
5) La /ondatrice Jeanne illaiice
Dans Ics Lcltres, ririri plus que dans Ia requête ilcs eiroyeiis, le nom
de Mlle hlance, la viirilablc iondatrice de l'Hôtel-Dieu de \'ille-\larie,
n'est menlionné. Cctte Iiuiriblc et sainle fille s'hait conil,lr~eiiir-lit
effacée, depuis t~u'cllc atait rkussi à confier à des Religieuses In ioiida-
tion de cette maisun. Ellc coritiuue cepeiidant de demeurer avec
elles, gardant, d'üpri:~ Ics irrriics du contrat de fondation de 1'HOtel-T)ic.u,
le titre de funriatrice et cririscrrarit I'adininistration jusqii'i sa nitirt,
arrivée en juin 1673.
11 PFL ù rezreLLct riufr)ri 111: IIOUS ait conservé aucuri dctail sur ses
dernièrei; anri&& ni PU; les r.irrnii~~ances de sa sainte tnort. Tout ce
que nniii; savoni;, c'est que Pieu aehern ile In ~anrtifier par de Iririgues
eL eoutinuelle~ nialarlie~: que rrtte hlle ntlmiralile indifia triulv la Colonie
par ses prandes ieitui; et clu~elle liiourut rri odeiii. de sainlcll; c'est le
téinoienage que ieud à sa niénit>ii.e la J1é1.e Jucliereau cle Saiiit-Igriüce,
daus les ~!iiiiaIes de I'HrireI-Dieu de (Iuébec.
a Sou crpur délirat lui inspire 1-heuieuae pensée de nomnier 11" (le
Lai al son exécuieui te~tarneutaiie, ze.~ie émouvant qui marque son
Iiuinlile d;fCi.eiice eii1er.s le rlief religieux de la Culunie..
1v. - hlb' riE LAVAL ET CONGHÉGATION DE XOTRE-DAXIE.
L-n auteur nfii-me que SI" rle T.ai.nl nurait béni (laris 1C~lizr: de
Saint-Gei inain-des-l'r& a lisris. quatre jeunes fiIIes. C'F~ail a:i+s;
t.;t
aprF.5 soil sacre. svarii dç ieiiir 4 QuGl~ec prendre pos~cssirin dr: stiri
. .
I I . fi;,.; c.e riicirrietit elle, 1.c c~~~ii~ic!Eraieiit critiiinc les filles aîrii.c:, du
pwrnicr EvEque de l'hiriihriquc. du fi-ortl: I'utie s'appelle Ilar~uerite
Bourgi~iii s - Bcllc ct toucliriiiti. Cviicaiiiin !
L'il siniple lapliel de l'esprit du teiiips et des difficultés daiiç les
débuts de 1s CiingiG~atiiin de TYiitre-Danie. la première ayipi-riha~icin et
I'>prruve de 1683, ieront l'objet clz cette deinit!ie partie th: riiilrc traxail.
Le dé~iir de voir r+ricr partout clans son diocèse Iç même esprit
et Ia rnbrne directioii, faisait eroire 2 11" de Laval qu'il aursir ibti; okaii-
taceux que l'éducation de la jeunesse iut confiée à Montréal et a Qurl.ler,
à la même Communauté.
C'est airisi qu' c eritre la prcrnière iristallation cri octotre et la firi
cle I'arinïe 1659 B les Filies dc hlargueiite Uourgeoys duieiit iaiie !are
à une dificulté qui ineltait en ptril leur existence mêrne. Lei assimiler
aux Ursulin~s ~t ri'aroir dizr Iciis qu'un seul Institut charpé de toute
I'iristructiou dits fiIles daris la Colonie, cette idée nourrie pni. 11'' de
Laval, Fera aussi cellc de suri eucceçseur, Il" de Saint-YiilIier. u On