Page 22 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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Lgislative  Council  of  this  Province,  and  that  1 formaliy  resign  the  Mat
                                 therein  to  which  it  has been  Yaur  Excellency  pIeasure  to  call  me. . II
                                  faut  dire ici,  fait  rcmar  uer  M.  Pierre-Georges Roy l qu'en  olirent  un
                                  siège au Conseil  Iégislati 9 à M.  Berthelei,  le gouverneur  Sydenham  avait
                                 posé  une  condition,  celle,  pour  le  titulaire  d'assister  régulif rement  aux
                                  séances  du conseil  et  de ne pas  considérer  cette  charge comme  simple-
                                  men t  honorifique.
                                           cas  de  M.  Berthelet  n'est  peut-ètre  pas  unique,  conclut
                                 M. Roy,  mais  ce  n'est  pas  souvent  qu'on  voit  un  citoyen  refuser  un
                                  siège  au  Conaeil  législatif. *

                                      Quelques  jours  plus tard, monsieur Bcrthelet  mariait  sa  hlle  unique
                                  a  Frencois.Alfred-Chartier Larocque.
                                      Déeormais,  Olivier Berthelct  n'aura  plus  que deu~ préoccupations :
                                  I'administration  de  ses  hiens  et  Ia  distribution  de  soii  immense  fortune
                                  à  des  institutions.
                                      11  a,  à ce moment,  un  bureau  d'aflairm  rue  Saint-Jacques et habite
                                  rue  Notre-Dame  passé  McGill.
                                      Depuis  longtem  s  il  pa et ait  débarrassé  d'une  terre  qu'il  posskdait
                                                    e
                                  dans  la  seigneurie i Boucherville  et  songeail  à  disposer  peu  &i  peu
                                  de  ees  propriétés  en  viHe.
                                      Les Sœurs de la  Providciice  occupaient l'attention  de monsieur  Ber-
                                  thelet,  surtout  depuis  que  la  législature  provinciale  avait  accordé  à
                                  l'iiistitut  l'incorporation  civile  et  que  Thérèse,  sa  smur,  s'était  jointc
                                  à  madairie  Gariieliii,  et  dix  autres  femmes  d'élite  pour  former  la  Cor-
                                  poration  de 1'Asilc  des femmes  igées  et infirmes  de  Montréal.
                                      Les efforts  entrepris par  les  Jésuites  pour  fonder  un  noviciat  au
                                  Sault-au-Récollet ne  laissèreiit  pas  monsieur  Berthelet  jndi5érent.  Dans
                                  son  r: Histoire  de  la  paroisse  du  Sault-au-Récallet  1, i'abbé  Charles-P.
                                  Beaubien  parlant  de  cette  fondation  écrit  que  a M.  Berthelet  fut  i'ins-
                                  trument  qiie  saiiit  Joseph  choiait  poiir  réaliser  cette  fondation *.
                                      En  août  18-42, les  pères  Oblats  sont  transférés  à  Longueuil  dans
                                  une  maison  donnée  par  Olivier  Berthelet,  en  mémoire  de  son  parent,
                                 l'abbé  Augustiii  Chaboillez,  aiicien  curé  de  Longueuil.  La  maison  en
                                  questioii  avait  appartenu  au  curé.
                                     La  Pres~e du  13 noveriibre  1931,  annonçant  la  démolition  d'un
                                  pâté  de maijioiis  dans  le  qiiadrilatère formé par  les rues Saint-Jacques,
                                  Windsor,  Saiiit-Antoine  et  Cathédrale,  dkplorait  la  disparitioii  de  l'hos-
                                  pice  Seint-Joseph, rue  de  la  Cathédrale  ct  de la  chapelle  dkdiEe  à  aaini
                                  Joseph, qui se dresseit tout à côté  de l'hospice,  petite chapelle  où  le bon
                                  Frère  André  était  allé  souvent  c'agenouiller.
                                      Ces  deu~ immcublas avaient pu  s'édiher  grâce à la générosité  de la
                                  famille  Bertlielet.

                                    1 L'H6pikal  Général  de dflinrrèul  a  Sœurs  Grinta m.  par Saur Clémentine Drouin,
                                  n.g.m.,  1943. Tome  I.  pp.  18-21.
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