Page 81 - Transcriptions d'actes notariés - Tome 20 - 1682-1686
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pourvut sans retard des leilres de grand vicaire poiir la rcgioii de Mont-
réal. Au surplus, sa correspondance de l'époque réflète sa satisiaction.
A Montréal, M. de Queylus prodigua ses bienfaits : il favorisa la
missiori de la baie de Keiité, poussa MM. Dollier de Cas~oii et de Galinée
à aller évangéliser les Putéotamites des Grands hcs, entreprit la fon-
dation d'une école d'Arts et métiers pour les Iridieiis au lac Saint-Louis,
ete. Si bieri que ses reverius ne rentrant pas assez vite, à son gré, il
décida de faire le vo)7ag de Frarice pour eri accélérer la p~rception. II
parlit en 1670, et l'on sait que la maIadie le retint dans la mère patrie
jusqu'à sa mort, surveriue eu 1677.
Eri somme, rioue avous aseislé à uue qiierelle de hEios, l'uri et l'au-
tre sans peur siriori sans reproche, iriiis les cleux le jouet des événements
et victimes du poste qu'on leur avait coufié. De nos jours le Code de
Droit canoriique. la Sacrée CorigrCgatiori de la Coriaistoriale des évêquee,
l'aviation et la radio rendraient x iinpeiisable = un tel eonflit. Au XVII"
siècle, il en était tout autremeut. L'kart eritre les deux époqiies exige
des liisiorieris lieaucoup d'indulgcarire vt tIe pruderic~. II resle qu'une
histoire constituée uniquement des faits, surtout quand des iaits sorit si
difficiles à démêler, sera toujours uiie eritreprise dbliea te et iricertaine.
Olivier ~TA~~R~L'LT.