Page 166 - index
P. 166

de  jalllYÎ&,  présent  mois.  Et pa;rlant  que  le  dit est,  nous  avons  au  dit  au  Sieur  Oharles
                              Duberger,  l'QfUcier-!Ra<ppœ-teur,  laissé  copLe  des  presentes  signée  oomme  Î!celles,  du  dit
                              Louis-Didier  Harvey,  les  ruts  notaires et témoins  les  jour  et  an  susdits,  sous  le  numéro
                              dix-hruit,  Le  tout  protesté  et  signifié  en  présence  des  siems  Thomas  Brassard,  étudiant
                              en droit &  Alector Dufour,  Marchand  du  dit  !Leu  de  La  Malbaie,  témoins  pour  ce  exprès
                              mandés  qui ont signé  ainsi  que  le  dit  requéTant  et  le  dit Notaire,  lecture  faite.
                              T.  Brassard      A.  Dufour       L.  D.  Harvey  Méd.    H.  Hudon  N.P.


                                11- Ce qu'on lisait autrefois dans les familles écossaises
                                                 a)  UNE  'J:1ROUVA1!LLE  INTERJ1lSSANTE.
                                 Un précieux  document trouvé  dans  les  minutes  du  notaire  Jean  Néron,  nous  permet
                              de  visiter  UJIl  rayon  de  bÎ!bliotlhèque  d'un  de ces  nobles  "esquires"  écoosais  qui  se  livrèrent
                              au commeree  à  la  Baie  St-Paul et dans  lies  environs  pendant  les  premières  années  de  la
                              domination  franc;mise.  Jacob  Bettez,  dont  il  est  question,  a  laissé  sa  marque.  Riohe
                              négociant,  11  exploitait  un  magasin  assez  loonsidérable.  Ses  aifaires  prospérèrent  à  tel
                             point,  qu'il réussit à  acheter une  bonIl!e  partie de  la Seignemie du  Gouffre sur  les  limiJtes
                             de  St-Urbain.  Le  R.  P.  Norbert  Bettez,  o.f=.  qui  a  fait  l'histoire  de  la  famille  BeOtez,
                             est un des descendants  du Seigneur  Jacob  Bettez.  Guillaume  La",ouillée,  huguenot  par sa
                             naissance, était lui  aussi un riche commerçant de la Baie.  Sa femme,  'l>rotestante  comme
                             lui,  s'wppelailt  Elizabeth  Roch.  A  la  mort  de  Laguillée,  c'est  le  COlIlIIÙS  Rlmpihoof,  un
                             allemand,  qui  prit  la  direction  des  affaires.  A  la  lecture  du  dœument  sruivant,  on  se
                             cOlllVaillicra  facilement,  que  ces  marohands  étaient  à  'leurs  heures,  des  inteU~ctuels.
                                  b)  LE  SElGNEUR  NA1RNE  PERMET  D'OUVRlIiR  LE  COFŒ'RE  PRœlcmux

                                 "iLe  Sieur  JaICOb  Bettez  nous  ayant  represmté  quil  lui  étoit  du  une  somme  de  Six
                             piastre  Elspagnolle  par  le  Sieur  Kenneth  Mc  Cullock  et  quil  y  a  EJnviront  un  année  et
                             demi  que  le  dit  McOUllock  étoit  parti  de  la  province  Sans  avoir  SaUsfait  le  dit  Bettez
                             Oornme  il se  trouve  une  Malle  dudit  Mc  CUllock  Entre  les  Mains  d'llidit  Bettez  le  dit
                             demand'~ MaYllJIlt  requis  pour  avoir  un  ordre  pour  ouvrir  ladite  malle  et  den  faire
                             inventaire  de  ce  Iquil  Se  pourroit  trouvé  dedans  et  que  les  mffeots  prisé  vendu  au  plus
                             offrand  et  dernier  Encllerrisseur  afin  que  le  demandeur  put  être  payé  de  'Sa  demande.
                             C'est  poUl'quoy  nous  lui  avons  octroyé  lordre  Suivant
                                De par Jean Nairne  Juge  a  paix pour Sa Majesté  dans  le  departement et  district  de
                             QUebec :
                                De  par  Le  Roy  il  est  ordonné  au  Sieur  Jean  Néron  Notaire  Royal  Résidant  a  !La
                             parroisse de st pierre de la Baye st ~ul de loe  transporté  dans  la  Maison  dusieur  Jacob
                             Bettez pour faire  louverlure  d'une  Malle  apipanenant  a  Kenneth  Mc  Oullock  et de  faire
                             inventaire  des  Effects  qui  Se  trouV1eTont  de  dans  En  presence  de  Moy--SOussigné  et  du
                             Sieur Guillaume La Ouillée, et den remettre Copie  au Sieur JlI!Cob  Bettez  rufin  de  pouvoir
                             procédé a  la vente des  Effteots  et retiré  ce  quil  lui est du  avec  tous  les  fl1ais,  et remettre
                             le  SUl'IPl'US  au propriétaire, Sil Sen trouve donné  à  La  Baye StPaul le sept mars  mil sept
                             cent  soixante  douze  a  Sept  heUJre  du  Matin.
                                                                     John Nairne J.-P.

                                                    C)  CE  QU'ON  y  A  TROUVE.
                                L'an Mil Sept cent Soixante et Douze  le  Sept Demars  Je  Jean Neron  Notaire resident
                             en  La  baye  st Paul  paroisse  de  Saint  pierre  a  Larequete  du  Sieur  Jacob  Bettez  Negt.
                             a'Uldit  Lieu et en vertu Dun ordre Mr Nlern.e  Cropne  et Seigneur  de  La  Mm:ray  et  Juge  a
                             paix Dans le DistJrict de Quebecq Daté de ce Jour, Me suis eXiprès  transpol'lté en la demeure
                             du Sieur Jacob :setter pou y  faire lDlVentaire Dun. Coffre qui avoit !l'eSte mes Le dit Sieur
                             Jacob bettez et ayant fait Louverture Sest  trouve  DeDans  ce  quy Suit  :
                                      premierement Ledit  Coffre  Couvert  en  Loup  Marin  et  feré  avec  ferrure  Sans
                             Clef
                             Dictionnaire  de  venero  en  deux  thome
                                                               256
   161   162   163   164   165   166   167   168   169   170   171