Page 169 - monseigneur
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        font du bien. Oh 1 que ceux-là sachent bien que je
        suis aussi reconnaissant des services qu'ils vous
        rendent que s'ils les rendaient à moi-même. J'es-
        père, chers petits enfants, que vous avez maintenant
        deux mères dans le Ciel, une que vous'avez connue
        et dont l'âme a quitté ce monde pour aller, je pense,
        dans un monde meilleur, il n'y a pas encore bien
        longtemps; cette mère-là ne l'oubliez jamais; priez
        Dieu chaque jour pour elle, et cela tant que vous
        vivrez. Dieu veut nous laisser ignorer en définitive
        le sort de nos parents morts, afin de nous obliger à
        leur témoigner chaque jour notre amour et notre re-
        connaissance. L'autre Mère que nous avons au Ciel
        est Marie; votre bonne maman n'a pas été sans vous
        en parler souvent. Celle-là aussi vous aime, beau-
        coup plus qne votre maman ne vous aimait; elle n'a
        pas besoin de vos prières, mais vous avez grand be-
        soin des siennes. Regardez-la bien comme votre Mè-
        re; aimez-la comme votre Mère; et si elle daigne vous
        regarder et vous protéger co=e ses enfants, chers
        petits, je suis pour vo'us sans la moindre inquiétude.
        Je la. prie moi-même pour vous, unissez-vous à moi.
        Mon cher petit Vital, tu es plus grand que ta sœur et
        ton petit frère, tu dois être plus sage qu'eux. C'est
        à toi, m'a-t-on dit, que ta bonne Mère a fait ses der-
        nières recommandations, souviens t'en bien toujours.
            Adieu, chers petits enfants. Soyez bien sages et
        obéissants. Je vous embrasse et vous bénis.



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