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entourent, par leur obéissallce, par leur piété, leur
amour du travail.
1 Chères Petites, vous êtes à uue graude et forte
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école; vous avez vu mourir votre père, comprenant
J
à peine la perte que vous faisiez; vous voyez mainte-
J nant souffrir votre bonne Mère. Tâchez de la soula-
j ger, de la consoler par vos bons soins, votre dévoue-
J ment et votre piété. Comprenez ce qu'est la vie, un
long cbemin de croix; long, pas toujours, car la vie
-est quelquefois bien peu de chose et vous apprenez
bien jeune ce qu'elle est.
Les peines et les souffrances ont été à moi aussi
ma première école et je comprends depuis longtemps
que c'est la meilleure; profitez bien des leçons que la
1 divine Providence vous ménage.
Au revoir en Paradis, mes bien chères nièces,
.grandes et petites; je ne vous reverrai que là, car
moi aussi je suis loin de jouir d'une bonne santé et
aveccela je suis vieux et iufirme.
Je vous embrasse et vous bénis avec toute l'af-
fection posBible.
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LES NOCES SONT SUIVIES DE l:HOIX l
, Monaeigneur Grandin avait dédié une mission II Saint Mathias
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l pour rappeler le souvenir du jour où il avait reçu BOn
obédience pour le Canada, le 24 février 1854. Il avait eon~
fié à Bon neveu cette pénible miuion au miHeu d'une
population surtout protestante.
Je n'ai paB l'habitude d'être jaloux de Monsei-
gneur Legal, cette fois, j'avoue que je le suiB un peu
l Lettre A Bon neveu, le P. H. Grandio. _ St-Albert, le 25 .
novembre 1900. _ (Série: Copies·PoBtuiation, Rome).