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envers votre cher mari, votre père et mon pieux et
dévoué frère. Bien chers enfants, ne vous laissez point
abattre, le bon Dieu se montrera. Soyez comme votre
père, pieux, honnêtes, charitables entre vous, bons
surtout et pieux envers votre digne Mère. Tâchez
de bien vous entendre, vous supporter mutuellement
et si, comme je l'espère, vous pouvez recouvrer la
santé et avoir du travail pour gagner quelque chose,
avec le temps, l'ordre et l'économie, non seulement
vous retrouverez une certaine aisance mais vous vien-
drez à bout, je l'espère, de payer vos dettes ... Cou-
rage chers enfants; le bon Dieu ne pourra manquer
de vous bénir tous. C'est bientôt le temps des
souhaits de bonne année. Je vous souhaite, chère
sœur et à toute la famille sans oublier la chère Hen-
riette et le cher docteur, la santé, la force et le cou-
rage au milieu de toutes vos épreuves. Ne l'oubliez
pas, c'est l'Esprit Saint qui l'a dit: tout tourne à
l'avantage de ceux qui aime le bon Dieu. Je ne doute
pas que vos nombreuses épreuves ne tournent aussi
à votre profit à tous; si ce n'est pas sur' cette terre-
ci ce sera certainement dans l'autre monde. Là, j'es-
père être de la partie et nous retrouverons les chers
nôtres. Cette pensée me fortifie et me soutient moi-
même. Je vous embrasse et vous bénis tous avec
toute l'affection possible.
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LES mtHES ET LA SOUFFRANtE 1
Il paraît chère cousine, que vous combattez vous
aussi; si je comprends bien votre lettre, vous avez
1 Lettre .. une cousine. _ Macon, le 26 février 1874. _
(Série: Copies-lettres, v. 25, P09tulation) Rome).