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132 MONSEIGNBUR GRdNDIN VOUS PdRLE . ..

gueil. Prie pour lui afin qu'il s'acquitte saintement
de sa terrible charge.
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LE FARDEAU DE L'ÉVÊQUE 1
Dans cette lettre et celle Qui suit, l'Évêque expose à eon frère
les soucis de sa charge et les dttticultés qu'il rencontre
pour établir lé règne de Dieu dans le champ qui lui & été
confii.

Tu as bien des troubles, bien des soucis, et moi
donc y Si tu savais comme ma vie est agitée 1 Je
crains parfois beaucoup que, pour mes fiuances il
m'arrive ce qui est Brrivé à notre frère; mes mis-
sions augmentent toujours en importance; il me faut
toujours faire des entreprises coûteuses, quelques
milliers de francs passent presque sans paraître; il
y a vraiment de quoi se déconcerter. Figure-toi
qu'outre les établissements, bâtisses, entretien, paie-
ment et nourriture des serviteurs, j'ai au moins
quarante personnes, prêtres, frères ou sœurs, ou
personnes qui m'aident aux mêmes conditions, qu'il
me faut absolument fournir de tout, depuis le mou-
choir jusqu'à la chemise; il me faut fournir la même
chose à au moins 50 enfants, fournir de mobilier
toutes les missions depuis la cuisine jusqu'à l'étable,
fournir uux frais d'une foule de voyages, entretenir
les églises et sacristies, encore faire des aumônes;
je t'assure que je ne dors pas toujours tranquille.
Quand à chaque courrier je reçois les différents
mémoires qu'il me fuut acquitter, j'ai bien de la.

1 Lettre l Mn frère l'abbé Jean. _ St-Albert, le 22 avril
1875.- CFG