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ARCH~VES QI~ÉBEC 203
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Vou; pouvés mènie y ajouter iin louis de plus qui m'a eté remis pour
vous; ainsi vous avés entre mes mains non seulement la somme de 707 3',
mais un louis de 24' de plus cy 24.
ce qui fait un total m. -1
4.35 3.
Quant à vos lettres de change remises à M. de Boishebert et pour la
somme de 2640' il rii'eri a dotin& unc reconnoissance dont je siiis depnsitaire
et dont je vous envoyai l'année dre une copie.
J'ai plusieiiri ,lettres de lui par lestluelles il m'assure qu'il a mis vos
papiers en regle; mais vous derés vous attendre que ces mênies lettres de
change montant à 26401 seront et scat réellement reduites à moitié et qu'il
n'en aura eté donne de reconnoissance à R,I. de Doishchert que pour 1320'
mais comnie selon les apparences M. de Boishebert n'a pas encore fini ses
affaires j'imagine que les vOtreç sont encore dans le même etat.
Ce qu'il y a de vrai c'est que s'il a eté donné à M. de Boishebert des
coupons avec les reconnoissance~ il doit vous tenir compte de l'intérêt qu'il
en aura touché sur le pied fixé par le Roi.
.S7,.iila, Monsieur, et tres cher ami, tout ce que je peux vous dire de
i'etat actuel de vos aiiaires: niais si vous m'écrivés adresFCs votr~ lettre à
quelqu'un de sûr qui puisse me la faire parvenir, en la mettant sous le cou-
vert de quelqu'un qiii aura la bonté de me la remettre si je vis encore dms
la crainte que si je n'&ois plus elles ne fut mise sous le scellé de mes effets et
difficile ou du moins longtemps à pouvoir la reclanier si elle contenoit quel-
que chose d'interessant pour vous.
Vous voyés, rnon cher ami. que je jiiis bien eloipé d'avoir rien retirg
de rus lettrcs dc change piisque XI. de Roishehert ne m'en a pas même remis
les reconnoissanws ni les coupons, et qu'il s'est cont~rité de m'en donner la
sienne dont jevous envoyai l'année dre une copie ou du moins un extrait.
Quant à I'argent comptant que vous avés ici et dont je suis depusitaire
rous voyés par ma lettre que il monte à 739 3= vous le tirerés quand il vous
plaira, et vous sures soin de me mandcr poïitiveiiient ce qiie vous en voiilf n
faire remettre à M. votre frere.
A I'egard de vns lettres de change je crois que voiis feriés bien d'écrire
vous nième à M. de Boishebert de m'en remcttre la reconnoissance et les
coupons poiives faire toiiclier ce qui en est écliu je voiis emhrris~e de tout
mon coeur. priés pour nioi comme je le ferai pour rous ct nc doutés jamais
de la tendre amiti'é qiie jc voiis ai voué polir la vie ei avec laquelle je ne
cesscrai jamais d'irtre en K. S. et da"s I'iininn de la divine charité, liIoiisieur
et tres clier ami. votre tres hiimhle et tres oùeissant serviteur
A Paris ce 13 avril 1766. L'.LBBÉ DE L'ISLE~IEU,
C'est par M. Driand votre nouvel evéque que je vous fais passer ma
lettre et j'ai eu grand soin dc voiis y reconiinander awsi hirn que M. Eudo
et M. Dosques.
M. de Manach n'est plu.s, comnie je l'ai deja dit. M. Ix Lotit~ se
porte bien et e,st actuellenient à Gelleisle en mer pour y établir 78 de ses
familles acadiennes. M. Girard est en France.