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nution de 118' 15" qu'ainsi si crtte retenue avoit lieu, vos trois petits con-
trats ne vous vaudroient plus chaque année que 166Z1 IOs au lieu de 1781'
6= suivant qu'il est enoncé dails le bordereau à l'article de l'année 1765 où
duit conimençer cette retenue.
J'ai donné iur cela un tn.:rnoire à Ai. le Contrjleur pi le plus dctaillé
et le mieux motivé que j'ai pi, j'en attends la reponse .
Il est vrai qrie forcémeiit et inalgré voiis la pauvre eglise de Quebec
n'est plus du clergé de France, mais elle doit être mise au moins dans h
classe des etrangcrs ct elle nc doit subir cette retenue qu'autant qu'on la fera
supporter à ceux qui ne sont pas re,anicole:., et je doute que le Roi puisse
l'exiger vis à vis de oes derniers.
Au surpliis, bIonseigneur, si je ne réussi pas j'espere que vous ne vous
prendrai p1s à nioi ct que vous serés bien persüadé que cene sera pas faute
de rêle et de bonne i-oloii:6 pour ce qui intéresse votre Cglise et vous per-
sonnellc~rient.
Te .:nus rerzi obligé, Moiiseigriei!r, dc vouloir bien prendre soin des
Ie~rEs que je prends 12 liberté de vous adresser ct de vo~iloir bicn faire en
sorte qu'elles parviennent toutes à. Ieiir destination.
J'é-ris à MLI. les Dignitaires et chanoiaics de votre Chapitre, et je le
fai' p:?r iinc lettre cociniuiie pour 12s renicrcier de leur confiaiice et l,eur
i??.r:]?:er n:? +:le sur ce que je n'ai pu inieux faire', pur eux, en particu-
lier et pn général pour le diocese.
Je leur parle de la pension ile 200'0' dont jouissoist cy devant feu MCr
votre predeces~eur, et que la deriiiere assemblée du clergs a renversée sur
vous avec une auginentatioii de 100C1, mais je n'entre dails aucun détail sur
le surplus, et je les renvoye à celui que vou voudrés bien leur faire à ce
sujet, ainsi vous serés le mai:re de vous en expliquer avec eux comme il
vous plaira.
J'tiris parcillerncnt aux trois coiiitPvde Quebec. à celle des trois Kivie-
res, el aux trois de Xontréal, et je l'aurois fait quant ce n'auroit eté que
pour leur iaire nies adieux et leur demarider le secours de leurs prieres;
iiiais j'ai cru dcvoir IL- iaire pour leur donncr connoissance des différentes
opperations faites pour clles en ce pays cy aii sujet de leurs papier+ lettres
de change, or<!oainances roles de fournitures et Ilillets de colonies, à qui on a
fait sutjir le sort de la liquidation commune à tous ceux qui en sont porteurs
et prolrietaires, et par des voyes bieii dif [erentes.
Je Icur fais du nioiiis entrevoir pour des consoler dans leurs peines
I'espermce de quelques petites iiide~iinités que je me flatte d'obtenir pour
elles, et vous pouvés les assurer, Monseigneur, que peines ni soins ne me
couteront pour y parvenir.
Vous trouverés egalement .sous votre couvert, hlonjeigaeur, quatre au-
tres lettres. La premikre pour hl. de Mongolfier, h seconde pour M. Eudo.
la 3" pour hI. IeGuernr, ct la 4e pour M. Dosque.
J'ai pris la liberté de vous recoiniimrler ces trois missres, et si je croyois
qu'ils fussent dans le besoin je serois bien faché de les daisser manquer.