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dans le tems.. . ainsi  il  ne  faut plus les  fonder que sur et pour  l'éternité
                                      dans les ci,rconstances et l'eloignement où nom nous trouvons presentemcnt
                                      l'un  et l'autre,  n'y  ayant pas  d'apparence  que vous  puissiés  ni deviés quit-
                                      ter sitot l'oeuvre  s"  que vous avés embrassée.
                                          Tout ce sur quoi vous pouvés campter de ma part c'est que je  ne vous
                                      oublierai pas ni devant Dieu, mi dane.  toutes les  circonstances  ou je pourirai
                                      vous prouver  la  tendre amistié que je  vous ai vouée,  comme le bien sinwre
                                      attachement  avec lequel je  ne cesserai jamais  d'être,  Monsieur et tres chier
                                      ami, votre tres humble et tres obeisisant serviteur


                                                                                  Vi'c. gai des wlonies.
                                      A Paris ce 22 avril 1765.


                                             LETTRE À  DIM.  LES  DIGNITAIRES CEIANOINES DE
                                                                              ET
                                                     L'EGLISE  DE  &EBEC   (8 AVRIL  1766)
                                                                   --

                                      Me%ieurs,
                                          Mon grand âge et mes  infirmités  qui  s'accroissent  tous les jours  avec
                                      les  années  me  font prendre  le  parti  de  vous  écrire  une  lettre  conimune
                                      pour  vous retiiercier  de la confiance dont vous  m'avés  honoré en  rn'adres-
                                      sant  des lettres  de grand vicaire  au  moment  meme  où  roui vous  saisitent
                                      de la jiirisdiclion,  le siege vacant, et le plutot qu'il  vous fut possible de vous
                                      asseinbler pour pourvoir au gouvernenient  du diocese.
                                          Je ne serai pas sans doute le premier à vous annoncer que vous avis lin
                                      ev%ue  en titre et que hl. Briand qui est actuellenieiit à Londres en a  rei;u
                                      les bulles.
                                          Je  ne fais aucun doute que son premier soin n'ait  eté dme vous en infor-
                                      mer et de vous faire part de l'envie et du désir qu'il  a de sr. rendre à votre
                                      tête.
                                          Je  ne renonce point  tant  que je  vivrai  à vous  rendre  toils les services
                                      qui dependront de  moi; vos  in~térêts en  particulier,  Messieurs, et ceux du
                                      diocese en général ine seront  toujours  egalemcnt chers. mais il est tems de
                                      se reposer à 76 ans ct après bientot  36 ans de  services et je  suis periua<lr
                                      que vous  serés les premiers à le trouver bon.
                                          N'ayés  aucune  inquiétude  sur les 4000'  de la gratification  que je  voils
                                      ai obtenue et que vous avés ~anagée ,-mtre six y compris &Te'  votre evêqile
                                      qui étoit encore alors chanoine et ii qui voiis avés cru devoir lui donner son
                                                                 -
                                      sixieme montant à  666'  138 46 que je  Lui  ai payé avant son depart de Paris
                                                                    -
                                      pour Londres.
                                          J'ai  également acqiiité vos lettres de change sur moi et dans le tems CIÙ
                                      elles m'ont  eté présentées, au moins à leur échéance et la derniere a  eté relle
                                      de M.  Gaillard  attendu  que  l'échéantp  en  etoit  plus  reculbe.
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