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articles obmis dans ma  lettre.
                                           Rotes qu'il  sera bon de faire passer à Québec par la premiere voye pis-
                                       sihle.
                                           1'  Pour  réiterer  la  demanre  de l'estrait  mortuaire  d'un  nommé  Fie-
                                       bastien  Aubry passe en  Canada au mois  de arrs 1733, sur un  vaissrau de
                                       $< Ma10 nommé  le  C'a  D'ci,i~t:.r con18 M. de la Juganiere, Me tanneur  et
                                       mort à  Quebec  ou  à hlontrml,  niais  on  ne sçait  dans quelle  année.  C'est
                                       un  M. Aubry son fils. Recteur  de Lehon  en Dretape, qui  voudroit  avoir
                                       cet extiait mortuaire et qu'on avoit pris la liberi6 de demander dès î'anriée
                                       dm à  M'?  d'evëque de Québec.
                                           2'  Pour prier  hIE'  I'evêqiie  de  Quebec de vouloir  bien amccorder  un  .di-
                                       missoire pour  tous lrs ordres, demandC par Made la veuve Roy  canadienae
                                       actuellement  en  France  et  près  Poitiers, pour  son  fils  Franîois  Roy ni:  à
                                       Montreal le IO Erne 1715, en mênie tems qu'elle prend la liberté de le remer-
                                       cier très humblement de lui avoir fait passer son extrait de baptême  en mié-
                                       me tems qu'un dimissoire pour la confirmation la tonsure et  les 4 moindres.
                                           J'ai  encore  obmis  de  \:eus  paroer  dan:  ma  lettre,  Monseigneur,  de
                                       deux rnissio~inaii-es que la  cour  ni'a  demandé  pour  les  Iiles  de  S'  Pierre
                                       et Miquelon  pour  les quel^  elle a  obtenu  du  st  Siege deux brefs  de  prefet
                                       et <le vii~-~i:eÏt:t aimstoliquîa, cep  deux missreB qui sont deux prêtres ,s&.u-
                                       liers  d'un très grand merite  sont  partis du 28  avril  der av4i  des  pouvo,irs
                                       tres amples et qui  1cs mettront  à portée d'exercer  utilement  leur miaistece
                                       dans deux isles qui  se peiiplent tous les juurs  d'hahitans  au  delà  même de
                                       ce qu'elles  en peuvent contenir,  et qui ii'etant  d'aucun  diocèse  relevent  Im-
                                       mediatemelit du st siege.
                                           Vous  sçavés  je  crois,  Monseigneur, que ces  deux isles  etoient  cy  de-
                                       vant desservies par deux cy devant Jesuites  nommés les PP. E.onnecatnp et
                                                                à
                                       lirdilier, que la cour  a  ju~é props d'en retirer;  mais  je  ne  sçai  ce  que
                                       deviendront  ces deux respectables  et excellents sujets à qui je  ne vois plus
                                       aucun  azile  en  France  dont  leurs  confrcres sont encore  de nouveau  chas-
                                       sés depuis l'expulsioii  de tout I'Iristitut  en  Espase dont  je  vous  croi,s pre-
                                       sentement informé, si ces dcus sujets pouvois  trouver moyen de repas,*r  à
                                       Quebec dans >l8eur ancienne rnaisoii Ils ne \,eus y seraient pas inntiles dans la
                                      disette où vous êtes de sujets, et  quand vous  en  auriés à soi:hait  vous  n'en
                                      pouvés trouver guere avoir de meilleurs.
                                           Il y  a lieu d'espérer,  b'fonseigileur, que vous  6criiés vous  même cette
                                      année à Rome et  que vous y  rendrk vous  mêrne un  compte  exact  du  bon
                                       traitement  que vous  fait le  gouvernement  anglois,  de la  liberté dont vous
                                       jouissés  et du bon  accueil qui vous  a eté fait en arrivant à la téte de votre
                                       diocese.  J'en ai rendu moi même le compte le plus exact qu'il  m'a  été pos-
                                       sible à la sacrée congrégation qui m'en  a marqué  sa satisfaction aussi bien
                                       que celle de Ça Sainteté et par les  reponses les plus honnestes pour  le gou-
                                      vernement même et au point qu'elles seroient  bonnes  à montrer.
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