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Quant au second qu'est M. le Gueme j'ai ici quelque petite chose à lui
et je lui mande de tirer sur moi dès qu'il voudra et qu'il en aura l'occasion.
Comme j'espere avoir encore I'occasion de vous Pcrire, Monseigneur,
j'en resterai ,là si vous le voulés bien, et je me contenterai de vous renou-
velle~ tous les aentimens d'attachement et de respect que je vous ai voués
et avec lesquels je ne cesserai jamais d'etre, Monseigneur, Votre tres hum-
ble et tres obeissant serviteur
A Paris ce 13 avril 1'766.
M. D'avoust est bien sensible à votre soiivenir, blonseigneur, et me
charpz de vous en reriiercier et de vous assurer de son respect.
Monseigneur,
\ious trouverés cy jointe i1ne lettre que je crois être de Nade vilre
.soeur et quoiqu'on rn'ait dit que vous aviés laissé commission à quelqu'iin à
Paris de r<:criroir les lettres qui vtius y seroient adressées j'ai cru devoir vous
faire passer celle ci directement, ne m'ayant pas dit avant votre depart à qui
vous vouliés que je remisse celles qui ine seroient adressées de province pour
vous; mais je vois que par la suite et 'lorsque vous ne serés plus à Londr~s
je ne sçaurai plus que faire de \os lettres à moins que vous nc me faisiés
l'honneur de me dire à qui volts vouléi que je fasse passer les lettres qui iric
seront adressées pour vous soit à Londres ou à Paris.
Par la méme raison, Monseigneur, et par la suite, je crois qu'il :sera
essentiel et méme necessaire que vous me fassiés I'lionneur de nie dire, oii du
moins de me faire scavoir à qui vous voulés que j'e renvoye les persormes
qui s'adre.jseront à moi pocr des detnissoirr ; car voiis n'ignorés pas Morisei-
gneur, que vous avés en France lxaucoup de familles canadiennes don1 les
enfms peuvent entrer dani l'etat ecclésiastique, et que pour ètre promu aux
St. ordres rien ne suplPe au domicile d'origiiie.
J'ai eu l'honneur de rous informer par ina clerniere lettre, Monseigneur,
que je n'avois encore requ qu'une simple et très courte lettre de Son E:mce
hl. le Co' Castelli dont je crois devoir joindre ici une copie, afin que vous
y puissiés voir qu'il m'annonce seulenient que je rmvrai incessanimerit la
reponse du st Siege et la sienne, sur vos deux lettres, que je rous ferai passer
par le premier courrier et à votre adresse particuliere si vous voulés bien
me faire spvoir à peu près le tems que vous croyés encore avoir à rester à
Londres; car ,sans cela il ,conviadroit je crois de niettre sous le couvert de
M. Villars, votre correspondant, ce que je recevrai de Rome ou d:ailleurs