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avoient soufferts et perdus dam la
traversée.
M. Coquart missionnaire (secu- Rivière St Jean.
lier) de la rivière St Jean dont il
est parlé cy contre est actuellement Le seul missionnaire séculier qui
en France, il luy est dû de sa pen- etoit à la riv,iere St Jean etoit M. Co-
sion fixé parle gouvernement de quart qui e.it actuellment en France
Quebec la somme de.. . 1823 liv. 'depuis le traité de pacification et de
6s. M., non compris l'année courante neutralité de ses habitans avec le
revoliie dts 1.: 1':"niai 1761. Sur quuy gouvemeinent anglois.
le dit missionnaire a re~ii une grati- Tous les autres Postes de la rivie:
fication de 4Xl liv. en arrivant en rr St Jean etoient desservis par des
France, et cela pur iuy foiirnir ses Jcsuites dont on a dit ailleurs que le
plus pressans besoins. Pèrz Germaiiî etoit le Çuperieur.. .
Nota. que l'abbé de l'Isle-Dieu ne et avec les eloges qu'il rneri,te, aussy
fait icy aucune mention des diffé- bien que ses confreres et çeç ,subpr-
sens ordre.: de niisçioi!iiaires regu- donnks qui se sont tou~ours tres bien
liers du dioceje de Quebec, d'au- con~iriits. . . avec une tres gr,ande SU-
tant qu'ayant fait, sans luy, leur bordination pour leur premier supe.-
convention avec la cuur il ne s'est rieur ecciesiastiqlle, et pour ceux, a
occupé que de l'attention de les leur qui il a crû devoir confier sa ~urij-
faire remplir autant qu'il a depen- diction sur eux. . . et on peut mênie
du de liiy, ajouter que çà toujours eté avec Un
II ne peut cependant s'rtnpzcher esprit de désimteres;enient qui leur
de sutpplier icy monsei~neur le Dur a toiijours merité l'estime la Coli-
de Choiseul de jeter un coup d'oeil fiance, et la veneration de tous les
de compassion sur trois pauvres fil- siijets di1 roy qui ont e:és confiés a
les de la Congrégation de Louis- letir.; soins et a la constante et pru-
bourg qui sont actuellement à La dente activité de leur zele.
Rochelle et à qui liT. Berryer (faute
de fonds) n'a put fixer qu'une pen-
sion de 250 lis. à chacune dont su-
rement elle3 ne peuvent sutisister et
fournir à leur entretien.
Comnie je vois, Monsieur et trcr re;pectaMe am?, que pliisirurs de
MM. vos officiers canadiens se dispojeiit à repasser incessaminent chez
eux, et sur leurs habitations, quoique le Cana&? soit conquis par l'Ang!e;
terre, et qu'il soit de plus cédé au roy de la Grande Eretape dans le traite
définitif entre les deux couronnes, par la France.. . je crois devoir pro-
fiter de la premiere osccasion qui sr presentera pur vous accuser, du moin?,
la reception de vOtre demiere lettre, et le plaisir qu'elle ni'a fait, en nie don-
nant de vos cheres nouvelles et en m'apprenant que vous aviés reçu mes