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de la Justice de l'époque, Me Jérôme moquette, et au solliciteur
général, Me Fernand Lalonde, en témoignent.
Face cet état de choses, le Comité de 1'Etat-Civil a ac-
cepté de réexaminer sa position et en vint à formuler une nouvelle
recommandation à l'effet que le Directeur de ltEtat-Civil pouvait,
à certaines conditions, permettre les recherches généalogiques dans
l'état civil.
Malgré cela, nous croyons qu'il y a lieu de discuter le
principe de la nonfidentialité.
Les tenaqts de cette thèse n'ont jamais avancé d'argument sé-
rieux à son appui. Néanmoins, nous comprenons difficilement pour-
quoi la naissance, le nariage et le décès devraient être des actes
confidentiels.
Ces actes, qui font partie intégrante de la vie de chaque
individu, ont été publiés pendant plus de trois cents ans. Brus-
quement on nous fait savoir qu'ils sont devenus hautement confiden-
tiels. Nous nous refusons à accepter un tel raisonnement.
Cos actes font tellement partie intégrante de nos habitudes
et ssnt tellement publics que l'on informe à grand frais ses con-
naissances et les tiers de nos projets ds mariage ou des avis de
décès.