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Si nous devions considérer le mariage ou le décès comme confi-
dentiels, il faudrait alors interdire la publication des bans, ou
des auionces nécessaires aux mariages civils, de même que les avis
de décès dans les journaux. Les cérémonies de mariage et de sépul-
ture ne denaient avoir lieu qu'en présence des seuls intéressés.
Pourquoi y inviterait-on ses amis ou connaissances sinon pour dé-
montrer le caractère public de ces actes?
Quant a la naissaqce, la disparition de la mention de légi-
timité dans les actes couvre entièrement la question.
Devons nous croire que l'acte de naissance est plus confidon-
tiel que le rapport de crédit que quiconque peut obtenir a votre
sujet: que l'acte de mariw est plus c~nfidentiel que les dispo-
sitions de votre contrat de mariage enregistré au bureau d'enregis-
trement, ou même que vos tra~sactions immobilières; que votre acte
de décès est plus confidentiel que les rapports sur votre état de
santé, obtenus, sans difficultés, par n'importe qlelle comp-ie
d'assurance? Il s'agit de remettre les choses en ordre et de ne
pas employer un char d'assaut pour chasser le lapin.