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chercheurs, interrsmprait, à jamais, les recherches généalogiques
ou historiques. Certains y voyaient une intention, bien arrêtée,
de mettre, sur le même pied, les Québecois de vieille souche et
les nouveaux arrivés et, de créer ainsi une sorte de "melting pot",
d'où tout nationalisme serait exclus.
Nous avons donc, par ce Mémoire, apporté des suggestions &
cet état de choses 5t protesté, en plus, contre la restriction des
cent amées et le refus de 11acc5s au fichier central, pour les
chercheurs.
Le 26 février 1975, le Secrétaire du Comité de 1'Etat-Civil
nous faisait savoir que le comité, se rendant & certaines de nos
suggestions, mentionnerait les noms et prénoms des parents, dans
les actes de mariage et de décès, mais on ne jugeait pas & propos
de modifier les actes de naissances. Tant qu'a l'accès aux regis-
tres ou au fichier, il demeurait prohibé. Seuls les directeurs,
et leurs employés, pourraient y avoir accès. Mais on précisait:
"Toutefois le Directeur "peut" pour des fins scientifiques et gé-
néalogiques, communiquer les données contenues dans le registre
aux conditions qu'il estim? nécessaire au respect de la vie pri-
vke." Ce "peut" est très arbitraire, il ne nous donne pas l'as-
surance de pouvoir consllter l'état civil, car il nous laisse &
la merci du bon plaisir du Directeur, ce qui, pour nous, est inad-
missible. Photocopie da la lettre du 26 février 1975, au R.P. Ju-
lien Déaiel, président de la S.G.C.F., expédiée par Madeleine
Caron-Montpetit, Secrétaire du Comité de 1'Etat-Civil, ainsi que