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quelques habitans au niépris de leur religion  et 5 la. horire
                            et confuison  de la  nation  françoise  viroient  dans leurs
                            liabitations ave.c des Sauvagesses et les entretenoient, abu-
                            sant leurs  Pères et  nous  en leur faisant  accroire qu'ils
                            voiiloient épouser  leurs filles, ce  qui a causé jusqii'à  pr6-
                            sent un très grand scandale, s'abandonnant à toutes sortes
                            d'impiétés et impuretés par l'indépenclance oii ils se voient
                            tle  leurs  Supérieiirs et  l'éloignement  de  leurs habitations
                            ce qui leur donne la liberté de suive leurs passions déré-
                            glées.  Liant  aussi eu  avis  qu'auciins  des sujets  de  Sa
                            Majesté  abantlonnoient  pères  et  mères  pou 5ti.e errants
                            et vagabonds dans les bois, y  vivre  avec des Sauvagesses
                            en plus grande liberté et enfin, mener une cie tout  à fait
                            de Saiivages, ce qui nous a paru d'une  dangereuse cons&-
                            (luence et pourroit  dans la  suite  engager  les  jeunes  gens
                            qui  ainient  peu  le travail  à les imiter.  A quoi  voulant
                            absolument  l~ourvoir, nous  faisons très expresses  inhihi-
                            tions et défenses à toutes personnes  de quelque qualité et
                            condition  qu'elles  puissent  être n'étant  pas mariés  de  i;c
                            faire servir par des Sauragesses ni de les retirer et entre-
                            tenir dans leur domestique sous peinc de 500 1. d'amende.
                            applicable  un  tiers  envers  le  Roi,  l'autre  aux  dénoncia-
                            teurs et le  troisième  à l'entretien  des églises des lieux, et
                            cri  cas  que  ces  personnes  cornmettent ces  désordres  chéa
                            leurs  pères  et  niiires,  nous  déclarons  par  cette  présente
                            Ordonnance les dits pèrcs ct mères responsables de 1:1  con-
                            tliiite de leurs eufans et leur ordonnons d'y  remédier  iu-
                            cessaniment sous les peines  susdites.  Ordonnons  aussi  h
                            tons ceux qui ont abandonné leur famille pour  courir  les
                            bois et virre avec des Sa,u~~agesses de se retirer avant l'ail-
                            tomne prochain aiiprès de leurs pères et mères et d'aban-
                            donner  cette  vie  libertine à  peine  du fouet  par  la  main
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