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106             ARCHIVES DE QUEBEC

                                    largé  chacun  en  cent  sols  d'amende  applicable à  l'église
                                    du Cap de la Magdelaine leur paroisse à cause de l'excès
                                    par eux commis arec deffense à eux de récidiver  sur peine
                                    du double de l'amande  et  de plus  grande  s'il  y  escheoit.
                                    Mandons au juge du d. lieu de tenir la main à l'exécution
                                    des présentes.  Fait à Québec ce  15 febvrier  1672.

                                                 Talon
                                                      Par mon dit seigneur, Varnier
                                         La  présente  ordonnance  leue  publiée  et  afichée  à  la
                                    porte de l'églie paroissiale  du Cap de la Magdelaine issue
                                    de  la  grande messe  par  moy  Adrian . . . . . . . . huissier  au
                                    d. lieu  du Cap  ce  jourd'hup  vingt  un  mars mil  six cent
                                    septante deux.  (1)

                                    COMMISSION  DE  M.  TALON  A  LOUIS  MARIN  BOUCHER  DIT  BOISBUIS-
                                          SON  POUR  EXERCER  L'OFFICE DIIRPENTELTR EN CE PAYS
                                                              (1er mai 1672)
                                                                       -
                                         Jean Talon conseiller du Roy en  ses coiiseils d'estat
                                    et privé intendant  de la  Justice,  police  et  finances  en  la
                                    Nouvelle-France,  isle de  Terre-Neuve,  Acadie  et autres
                                    pays de l'Amérique  Septentrionnalie, à tous ceux qui ces
                                    présentes lettres verront, salut.
                                         Estant nécessaire de pourvoir  ce  pays de  gens capa-
                                    bles  de tirer les  allignements des  concessions et planter
                                    des bornes entre ceux qui les possèdent pour empescher les
                                     procès  qui  pourraient  naistre  entre voisins  et  important
                                     au bien de la colonie de les authoriser, estant bien informé
                                    par  le  sieur  de  St-Martin, professeur  ez  mathématiques
                                     en la  Nouvelle-France,  de la  capacité  et  expérience au
                                     faict d'arpentage  de  Louis  Marin  Bouclier  dit  Boisbuis-

                                        (1)  Tir& d'un  carton  intitule Do~~ments Divers,  cahier  1. canserv6 aux Ar-
                                     chires  de  In  Droviiice  de  Quebec.
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