Page 93 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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AU CHEVALIER  DE LÉVIS          9 3

                                    dire  que  les  soldats  de  la  Reiue  qui  xoiit  casernés,
                                    ;ivantage qiie voiis n'avez  pas  h Montstirl, sont contents.
                                    Lc  soir  ils  nietteut  cniro  le  cheval,  l'tcunient  hien,
                                   jettent  la. première eaii, le retireul, en font le  leiideniaiii
                                    de la bonne ,ioupe en le remettsnL ail  pot  avec Io  bwiif,
                                    mange  le  Lh:iii  qui a servi  h  hire lm  soupe  bouillie le
                                    niatiii, et le soir le clieval eri frigousse.  I,a  u~lonie fait
                                   de merne.  Mais B  hI,,ntrSnl  RCaru est clirz l'habitant,
                                   avec  qui  il  vit  et  qiii  iuoiiire  de  la  riipiignaiice pour
                                    cctte  iiourritiire.  11 faudroit  poiir  la  clhtruire  que  le
                                   ghnéral,  voii,i, 'fM.  Martel, Deschainhaiilt  et  tous  les
                                   gens aishs  fiissiez  sur le toi1 d'cil  ninnger;  vos domes-
                                    tiques  en  iiia.iigei.oieiit et,  de  là,  cela  viendroit  à  la
                                    inode  parriii  le  ~icuple. Ri<,ii n'est  ruieiis  que  votre
                                   condiiite,  ct  je  vous  ])rie  de  veiller A  ce  qu'il  ii'arrive
                                   rien  par  rious.  V0tr.e  observatioii  siir  l'intelligence
                                   qu'il  pour.roit y avoir par  lettre  est  judicieuse.  Aiisai,
                                   saris  affeetatioii,  ai-,je  pris,  ouvert  et  recachete tout,es
                                   les lettres.  Il u'y  rivoit  rien, et, d'accord  aïec l'interi-
                                   daiit,  j'en  userai de méine  jusqu2A ee que vous  rii'Qcri-
                                   viez  les  eapiit,s traiiqnilleu.  J'ai  niênie  ouveit  celles
                                   p011r  les sii1d:~ts de la coloiiie  et Lanpedoc.
                                     Quand  on  Ocrira  par  Louisbourg, en  pc11  de  rnots
                                   jo  dirai  aux  dciix  niiiiistres  votre  Itorine  conduite  R
                                   Moiitr4al;  car. quoiqua l'intendant  cuu.  loue  aucun ne
                                   l'bcriroit.
                                     Les  Acadiens  meurent  comma mouche  de  la  petite
                                   vtrole.  M. Mercier pürtira d'ici le 31 et Jl. de Loiivicourt
                                   avec, poiir  veilliir  s'il  le faut i une salle  d'armes  qu'on
                                   Otablit B hiontréal, et aii radoub  de  l'artillerie  qui est h
                                                        ce
                                   Saint-Jean.  J'ai  ~i~$sé matin chez hlcrcier pour liii'
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