Page 88 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
P. 88
Soyez sîir, mon cher chevalier, d'une amitié irivio-
lable. La lettre de Al. de Vaudreiiil me seiulile d4li-
cieuse polir le style ; aussi je voiis l'euvoie pour vous
seill.
Ajoutd en post-so?-ir,tr~,rt~ au. haut de la page (4~~0-
GnarHE). - Les Canadiena se moquent eux-mêmes de
l'hyperbole de la relation, et Germain, qui a huit
jours h ce villa.ge, encore plus.
A Québec, le 4 décembre 1757.
Monsieiir l'intendant m'a dit hier ail soir écrire,
Moiisieiir, b Monsieur le gSniral, pour que l'on ]nit la
garnison de Montréal au cheval comme celle d'ioi et
de vous en 1)révenir. Nos troupes s'y pretent ici de
bouiie grace, et je ne d»ut,e pas qu'il en soit de mênie
de celles qiii sont soiis VOS ordres. Cet. article ne
regarde que la ville de Montréal. C'est un si petit
nbjet que le fort de Chambly qiic je doute qu'il faille
l'y Étendre, d'autant iiiicun qiie les soldats n'ont pas
déjà QtB trop contents d'une diffgmnce entre eiixet ceux
du fort Saint-Jean 8iir le fait du pain. Cependant, si
l'on vouloit qu'ils fiisseiit aussi A la chair de cliecal, il
faildroit bien qii'ils y passassent comine les aiitres. Ils
ne sont pas de meilleiire maison ni plus difficiles
mener. Observez qiie rioiis somnies coiivenus qu'au
lieu de donner toute une distribution en cheval et tolite