Page 98 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
P. 98
viennent en foule demander aux officier? de la colonie,
i iiioi, Q M. de Loiigueuil, des certificats. Pour moi, je
n'en donue pas et je les détrompe taiit que je peux ;
que cela ue regarde cluc leu blessés ou quelque actioii
particulière. Cettc lettre qui auroit dû fa,ire un bon
effet en fuit un malivni~.
Pardon, moi1 cher chevalier, de la poiiie qiie vous
ailrea A me lire.
Voici une opératioii que je voii!: prie de faire vis-a-
vis vos qua,tre lintilillons d'ici Q trois srmaines ou un
inois. C'eat iiii htat exact, avec leiirs noms, celui de
leurs comlingnie~, des ouvriers que nous avons dans
chaqiie bataillon, soit qu'ils soieiit b Carillon, B Saint-
.Tean, oii II leurs corps, des métiers snivnnts :
Macons,
Charpentiers, 1
Menuisiers,
Forgerous, 1 avec des notes : lions ouvriers, m4dio-
cres, ivriigiios, sages.
Serruriers,
Armuriers,
Boulaiigers, ,
Cet Qtat, de vous Q moi, cst relatif B un projet que
j'ni fait inspirer B l'intendant par Pontleroy, et qu'il
Acrit B M. de Vaudreuil comme sien; et je vous eii
entretiendrai plu3 au long. C'est pour obvier ii des
friponnerien et nbiis diins les entreprises pour les forti-
fications, article sur lequel Pontleroy a lionne inten-
tion.
Il faiit ici pour faire le bien n'a\-oir pas l'air de rien
\-ouloir produire; d'ailleurs. il est bon de suoir le