Page 75 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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car c'est la ?eiilc qiie rioiis ayons si l'enneini noua
prévient; mais il est certain qiie cela seroir mieux X
Saint-Jeaii qu'A Carillon.
A i'bgard du ~iaufrage (le Poiilhariez, qui a tort de
porter avec lui deux cents louis, mais de ce qu'il est
joueur il n'y a rieii à lui rendre sur cet orticle. Vous
le compreiiea, iiiori cher chcvnlier, et, s'il l'a perdu, il le
coinpveud l~ieii ; car, en horunie d'esprit, il n dit à
BI. de Bourlamsqiie qu'il n'avoit rien perilii. Au reote
il n'est pas saus tort dans cette affaire: cela ne lui
seroit pas nrrivO s'il ii'avoit pas vriiilu dépasser contre
la règle le bateau de hI. le chevalier de Bernetz qui
avoit de bons giiidea. A I'iignrd des grenadiers, on atteiid
lin état certifié pour faire reriiplacei. les fusils, cou\rerteii,
effets doiin6s par le Roi, dont le reinplacenient est abso-
luiucnt nécessaire, et uoii le3 autres. L'ovBnemerit de
T'oiilliariee est du niêine genre que si oii vous prenoit
votre portefeuille daiis nu cornp. J'a,i deniaudé forte-
maiit une l~eiision pniir Poulhariez ; mais c'est article
do services, et uon de ce iualheureiix évBncment qii'il
clierchcra X réparer avec le secoura du quiiize.
Je n'ai @rdo dc vous proposer de prciidre aucun
oficier X demeure ; jc suis bicii de votre avis ; mais jc
vous indique celiii de la Reinc pour l'occurrence, comme
lin jeune homme qui sinir à s'occiipci~, et cllie je coiuptc
Ilion aussi faire trav.ziller dt~iis des cas de presse.