Page 80 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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le ghnbral  Mercier en paik  lieiiiciisement ils auront
                                           toujours de In  peine  Ii  clioiair  iiii bon  cmplaceinciit.
                                             Vederemo. Ce dhfaut (le vivres  kit frémir,  et  où  eii
                                           serions-nous  si nous  ii'eiissious  pas pris le  fort Gcorge,
                                           si l'on  eût pas rerivoyé aussi rite les boiiclies 1  Drûlcz
                                           ma lettre, niou  cher chevalier.

                                                       (Cette lettre n'est  pei sigtikr-)










                                             J'ai  l'honneiir,  iiiou  cher chevalier, de  vous reiivoyer
                                           la lxoddure coutre le soldat de Gbarii accush dii  c~iiiie
                                           de diisertion.  Tout  engagemcrit.  coiitracté a,vnnt seize
                                           ans  est  nul, et psi  cous0qiieiit,  tout  sol(1nt  qui  tliser-
                                           teroit  avant d'a,voii  nccoiiipli  les  seize 11113,  lie l~ourroit
                                           être coildamnb par lin conscil  (le guarie. C'est 1A  l'espècc
                                           du  cas  que  vous  itrca  sfireniciil  rii  ;i  Mcta  dans  le
                                           rbgiment  de  la  rriwrinc.  Toiit  soldat,  ~juoirLue cnp,xgi!
                                           araiit  seize  niis,  et  (lui  coiit,iiiiie  b  rrccvoir  le  prgt,
                                           nioiiter la garde et passer  eii rcviie  après le$  3eiüe  sus,
                                           est par  Ici  seul ceiid avoii. contrncté uri  nouvel  erigage-
                                           ment  après l'âge  prescrit par les iorJ.~uiiances. Cl'ejt  le
                                           cas dii  soldat de  Udarn, ct il ii'y  a  pas  lieu de iloutei.
                                           C'est  même  une  demaiide  supcrfiuc, iiiiitile  et .<lange-
                                           relise, que celle que M. de JIalartic, aide-iiitijior,  ii  faite
                                           de savoir si le soldat est en&   de bonne voloiité  ou  (le
                                           force.  Qu'il le soit (le l'iiiic  ou (le l'autre  fdmn, il  n'an
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