Page 99 - Transcriptions d'actes notariés - Tome 20 - 1682-1686
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11 poursuit 6ü visilt par;~I~sinle: Jzck Fi211 Idantl, Gu11 Bay.
PiIcDiarmid. une distance de soixaiite-six rnillee sur le lac. A mi.ehemiii,
iI fait halte dans uiiz île. J1 couche daiis une tente où un mauvais poêle
furne, funir tclirte la nuit, teiirrneiit qu'il se révtiIle à demi asphyxié.
Pour respirer, il est olili~é de sr mctirc le nez dans les branches de sapiii
qiri tapissent le sol. Enfiil, aprk un rnois de misères et de souffraiices,
il revIiit, extéiiiié, au Nipjgoii
L'hi~cr de 1925 eonniit aiissi des Iroids à pétrifier n'importe quel
Etre vivdnt. Cette teniliérature piilaire n'emliêrha Iiaa le Pibre Couture
de porier la j ojp de sa préseiiee el [le sa liariile 5 ses oiiailles, qui veiiaierit
de le baptiser du riom <le :Vceridami.~hhkong Celui qu'ori aiiiie i voir venir.
Cette fois-ci, le Ph était habillé plus chaudemalt. 11 avait hérité
(l'un vieux palebot dont se servait le Pére Joseph-Frariçois Richard pour
couvrir le radiateur de son autii. Nettoyé, raccommodé, muni d'un
capuelicin neuf et d'une doublure de laine, ce paIetot était léger coninie
uiic plrime. Il le portait avcc plaisir, car il pouvait facilement courir
di-vail t SPS rliIens ou rnareher rapidement en raqiiettes.
hlais ce véternent était-il trop prGeieux pour le religieux ? II le
se:nlilc liien, puisque. pendant un voyage en train, son 5ac dispariit.
Soli ricbe butin tonil)a enire les mains d'un voleur qui croyait
sukiii!isei. de belles fourriires '7 !... Les intinies dii Père Couture lie se
rasajiaieiit pas de l'entendre racrinirr cette anecdote savoureuse.
A la mi-avril, il se risque sur IP lae Nipigon. C'est la deuxième
i e et h i Cette iois-ei, la niort le talonne.
11 a i 11 pu art O Y U C , ci-il J'ai Iait ericore 110
ù 1,îil niilIr.;- atrc ,le lions Fau~a~rî dr! lioiis cllieris. Jr nr ponvais
et
rri-rnir sur pas, car, i rnewre que j'av~rlqais vers Ir IICI~CI, ja g1ar:i:
a a 3 r r a r i no ! C~~wniiant, je sdi,
arri,k iain ci sauf au nnrrl a111 Isa'. ou chcmiu de fer [lu Naiional Cana-
dien :Y.,.
DP lIJ2-l à 1930, le Père Couture se donne eorps et ânie i oes
ouaillrs. Rieri n'Geliappe ;i ?a vipilanee. Le priik!lèrnr scolaire l'iuqiiiète,
car les &coles du Nipigon sont dans nii ktat pitokable. Il s'en ouvre à
l'agent des Afiaires Tndienne~. S. G. Burk, d~ qni relèvent les bandes du
Nipi;:oti et de Longlar. Le3 solutioris que yropose le missionnaire sont
adoptées. Des éeoles neui7es, il en faut au Nipigon, sinoii impiissifile
d'itistruire les erifauu; d'ailleu~. les professeurs quaIifik reiusent
d'eneigiier daiie ces ca banez, des plaeiè ree en hiver ".m
?G Durant I'liiirr do. 1931, le l'ere Coriinre Fit une t0urnl.e dr 550 milles ponr
ire L I I O U - PentIant rp voyaRc, écrit-il, ]'ai du triarcher plus de
do0 inillrs rn rdrlucitcs.* 4u reruur, tlrux dc ses quarre ~J~jeuli-loups sont
muris Jt.puiaerneni. Lc missiounsirr, lui, garda lc lit quelques jours. Voir
lctlre du f'ére Couiurc au PCIP Ulodiniir Lrdcchowski, 7 novembre 1932.
27 Couture d sa rriérr, 2ü février 11r25.
2-e nrémr ;i la nitiiie, 19 iuai 1925.
29 J. G: nnrk rt.pktc les paroles (ln Pére Coulure daui nue lelire adressée au
~ui~eionnairr. 26 norenilire 1927.