Page 35 - Transcriptions d'actes notariés - Tome 20 - 1682-1686
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Monseigneur de Laval
et les communautés de femmes
Un coiifércncier. lors de la prbxntatiori tl-un travail, au* Site3 du
Deuxième Genteriaire de hl" tIe Laval, se disiii~ ~ouinis su supplice du
lit de Proruste. Ma situation rie serait.elle pis uri peu la mêrne ? Le
duj et au prograinme renierrne quatre étude^: dctit chricuue demanderait
plus d'uiie heure.
Dans la prlsente causerie, il en seiait cornme lors de Ia visile d'un
niusée ou d'une rx[iosition: les différents poiiits esquissés ou Ctutliés
paurraieiit ressemhlei à des gouache5 ou à des iuçaiiis offrant de sirnples
Gvocations; à dcs fiesques pcéseutnnt un fait historiqiie. la ~)+11th&e d'une
ieuvre, les graridcs lignes d'un projet; à des peintiirva fixaut les traits
d'une ph>-siorioinie.
La venue eri Nouvelle-France d'un Vieaire apostriliclue posait un
problême. On était surpris de voir que le Prélat ne iut pas évStjue
~itulaire. 31'' notre Prélat est icio non p;iy "lus le titre d'Er+que de
Québec uu du Ccinada. éerit la hIéie Juchereau de Saint-lprisce, tnais
eomme Coinnii~saire apostolique, sous le tilre éti aiiger d'Evêqur: de
Pétréc; et ee titre a fait parler bien du rnonde.~
Anssi, r à peine Mgr de Laval rut-il débarqué: coritinue la hière
Juchereau de Saint-lgnace, qu'il y eut plusieurs discussions pour savoir
.1 qui les ConmunautEs obéiraient, et nous nous trouvaines assez embar-
rassées. M. de Queylus avait les de 11'' I'Arclievêque de Rouen
qui jusqri'alors avait é~é rceonnu pour le Supi.rieui du pays, et bieii des
perscinues diiia ieut que cet Archevêque était au-clesfius de hlgr de Labal,
qui n'était ,lue Vicaire apostolique. hlais, apres avoir bien corisulté
Dieu, et demandé le5 sentirnenta de personnes plus (clairées, nriu9 ririus
~ouinirnes à Mg' de Laval.#
II n'y avait pas d'autre parti à prendre. Urie lettre de eat:het de la
Reine, en date du 31 niars 1639. ordonrie méme de faire repasser en
Frauee tous ceux qui refuseraient de se soumetire à Yautor.ité du Vicaire
apofitolique. La Reine déclarai1 que telle était aussi I'intentirin dn Roi.
son fils. M" de Ldval est donc reconuu seul supérieur des deux Cci~n-
rnunautés; et pour écarter tout doute à ee sujet. il prend le titre de
Supérieur dans le3 actes relatils à ees maieons.
1. - LES HOSPITALIÈRES DE QUÉBEC.
La première partie de notre travail est consacrée aux Hospitalières
de Québec: un sitnple rappel des scjours de hlpr de Laval à l'Hhtel.Dieu,
de la visite canonique de 1660, du p tojet d'établissetnent des Hoapj talicrefi