Page 36 - Transcriptions d'actes notariés - Tome 20 - 1682-1686
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de  Québec  à  Moiitréal,  et  un  hommage  à  Mère  Catherine  de  Saiiit-
                                  Augustiii.
                                      1)  Les  séjours
                                      En  arrivant  W Quéhec,  après  avoir  passé  quelques  jours  ehez  les
                                  Pires Jésuites.  MC' se rerid  à  1'Hbtel-Dieu où  il occupe  uu appartement
                                  dqiendaiit de l'Hôpital,  il  y  demeure près de trois  mois avec  les  piêtres
                                  de sa ~uite.
                                      Chez  les  Hospi[alikres,  dit  Latour,  I'EvEque  errt  traité  autaut que la
                                  pauvreté  rie  la  niaisun  le  permet,  avec  beaucoup  de  propreté  et de zèle
                                  quoique très simplemeiit.  Mais  cette  simplicité  ne  lui  suffit  paF:  il se
                                  plaint  toirjours  qu'on  eti  fait  trop.  affecte  une  sorte d'avidité  pour  tout
                                  ce qu'il  y  a  de moins bori.
                                      Dan3  sou  aniour  de  la  pauvreté,  dira  I'abhé  Joseph  de la  Colum-
                                  Lière,  hl"  de Laval  i.etour uera  plus  tard  à  1'HÔtel.Djeu  avec  i'inteii~iiiri
                                  de  s'y  fixcr  pour  toujours.  On  n'oie  s'opposer  à  celle  résolutiuii,  de
                                  peur  de  faire trop de violence  à  suil  attrait  et  à  sa  ferveur.  II  a  iallu
                                  du  temps  et  eiliployer  les  uégociations  de  quelques  persunues  de  piEté
                                  pour  lp faire  revenir  au  SÉniinaire.


                                      Après  Io  visite  pastorale  6Ur  le  côte de Beaupré,  au dfbut  de IGGO,
                                  $1"  de Laval eutrepreiid  relle des Communautés et commence par l'HG tel-
                                  Dieu.  Ce  llouastère  compte  alors  quinze  Religieu~es. dont  la  Mère
                                  Catherine  de Saiii t-Augustin.  Tl  rie  peut  s'empi.clier  d'admirer  leurs
                                  verlus,  leur  dévouement  pour  les  malades,  leur  renoucement  à  tontes les
                                  ehoses  teriesires.  Il  se  cruit  même  oblipi:  d'adoucir  uu  peu  l'austéiitc
                                  de leurs rt~les et de reirancher certains jeûnes  qu'il  pe:isait  iucompstibles
                                  avrr  leurs travaux.  II  renvoie  ausai  les  pensionnaires  qu'elles  avaient
                                  gardGes jusqiie-lri.  afin qu'elles  puissent  se livrer  exelusivement  à  l'œuvre
                                  de leur Institut.  [I approuve les profeesions faites depuis I'établissemen~
                                  du  I1Ionasiére  eu  Nouvelle-France,  pour  huit  Heligieuses ; nomme  hl.
                                  Charles de  Lauzon-Charuy,  supérieiir  du  IllouastPre.
                                      3)  Le  projet  d'établis.~eiiieni. à  Montrbol
                                      Le  point  historique  le  plus  saillaut  daus  l'histoire.  de  l'H8tel-Dieu
                                  de  Québec poiir  cette époque,  est  le  projet  d'éiablissement  des  Hiiapita-
                                  lières de. QiiéLee  à  Montréal.  Qui  serait  l'auteur  ou  l'initiateur  de  re
                                  projet ?  Qiiels  Etaieut  les  arguments  en  faveur  de cet établissement ?
                                      L'annaliste  cIe  PHfitel-Dieu  note que  Le  28 août  1659, fête  de  ~int
                                  Augustin. h.1" de Laval officie pontificalement à  ]'Hopilal;  elle ajou:e  qii'il
                                  ue tarda guErc i füire voir r:ombicn  il s'intéressait à leurs affaires;  et qu'il
                                  entrait daus le dcssein qii'avait eu M. (le Queylus de les établir  a Montréal.
                                  jugearit  qii'en  effet  re scrait  un  bien  de n'avoir  en  Canada  qu'un  seul
                                  Instiio t  d'Hospitalièrc9.
                                      hl.  de  Queylu~, siipérieur  des  Prêtres  de  Saint-Sulpice.  irista116
                                  dGfiniiivemeni  a  Ville-Marie. pensait qu'il  n'était  pas nkessaire, ui  mêrrie
                                  sage de faire veuir  de France  une riuuvclle  Communauté d'Hospitaliéres
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