Page 21 - Transcriptions d'actes notariés - Tome 20 - 1682-1686
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Les JéSuit~s: seuls missionnaires  ,i partir  de 1632, ne s'eri  préoccupèrent
                               pas  Tabord;  mais de.., lzltrca  veriues de la  métropole,  dans lesquelles  on
                               mettait  en  doutr  Irure  ponvoirs,  finirent  par  provoquer  chez  eux  de
                               sérienx  scinpulrj sur  Iri  vrilidik  des mariagcs  et  autres actes de jnridic-
                               tirin dans nn pays on il n'y  avait anenne antorité officiellemerit acerkditie
                               par Ronie.  Saehant qne l'Archr~i.~ue de Rouen  était  en  France de plus
                               en  plns  iecrinnn  eomrrie  l'ordinaire  de  lenis missions,  ils  demandikrent
                               et  obtinrent.  eri  1G9, de3 lettres  paterites  de  grand  vieaire,  signées  par
                               l'Archevêque  de  Rouen,  pour  Ienr  supérienr  de  Québec 3\   geste  que
                               d'ailleurs  le Général de la  Compagnie iIc  Jbsun lie voulut  pas  approuver.
                               En  1657, un  second  vicaire  geiiéral  dn  mime .iircIievPque de Rouen était
                               rioirimé  dans la personne de M.  de  Queylus.  supbrieur  des  Sulpiciens de
                               Muntréal.
                                   La  pr6serice  simultanée  de  deux  vicaires  généraux  Paris  jnridictiou
                               délimitée  pouvait  amener  des confliis.  En  fait  les  eonflils Eclatérent  et
                               quelques  escarmouches  s'en  suivirent.  htirrne  si.  en  1658,  nne  trêve
                               relative  avait  établi  un  moment  de  paix.  on  n'eri  déairait  pas  moins  la
                               ~iomiriation d'un  i.vî.iiue qui  iînt clarifier  la  situation  en  faisant l'unité
                               de juridiction  sou5 sa  hiiuletic: pastorale ".
                                   Qui  preiidiait  la  direc~irin d(:  cette jeune  Enlise  ct  la  gouvernerait
                               arec ssscz  de fermeté pour iépriiner les abus ei: assez  de t BC~ pclnr  régler
                                         ?
                               les t1,111li15
                                   Les  -i55ociél; <le \Io~ltrilal, secondée  par  1'Assemblée  dn  cl~rpe d~
                               Fraricc,  eciuiciiaicrit la  carididature de M.  de Queyl us :'?  Les J~sui[~s de
                               leur  côtt!  prliposaicrit  à  I'Fpiscopat  de  la  Youvelle-France  1cur  anciçri
                               élève  de  La  Flèche  et  tle  Clermont,  I'ahlii:  E'ranqriia dc Lsvsl.  C:'e~t 4.r
                               dernier caiididat  que la  Criili  agréa pour  le aoilrnettre eriauiie  ;i la  rilliiii-
                               ~iatiori dn Saint-Siège.
                                   Selon  le  P.  de Rochemnnt~ix. le  P.  Jeari  Bagot  eut  le  premier  la
                               pensce  de prksenter  comme  preinier  i.vcqur  dc  Québec  celui  que,  peu
                               ri-aririkes  auparavarit,  il  a\-ai  sug;i.ri.   i:iilnme  vieaire  apostolique  nu
                                                        t
                               Torikin.  Li: P.  Ariiiat,  eonfesseui. du  roi, t:n  parla  au jeune  Louis XIV,
                               et  le P.  Paul  Le,ieune,  procuieui  à  Fnris dcs Jésuites du  Canada,  lit  la
                               même  proposition  à  la  reirie-mèie  Anne  d'AutriclieJ9.
                                   La  puissante  Compa~nie du  Saint-Sacremerit  aurait-elle,  à  cette
                               occasiori,  appuj-é de son  piestige  5  In  Cour  cctic  proposition  qui  etait

                                  .\rcli.  -iiii.ra!r<  dc  la  Conipagnic  dc  JESUS, Callia  109  lk',  tf.  51%-507.
                               ."  5131 ctbs ronttii~ Je  juridiciiori,  cf.  Faillon,  op.  rit.,  TOI.  11,  pp.  278-282,  269-
                                  2%.  297-IICiZ;  de  Hoclicniontcix,  op.  cil,,  vul.  II.  pp.  202-237;  Conrad-XI.
                                  Ilorin.  o.I.ni.,  Le  Srii11.t-Sii.#e  rt  I'~t~zlili.~.~erneni. I'Eglise  di).  Canada,  1.0
                                                                       iIt.
                                  mission  upustuliqri~  (1615-165l11,  111"  ~iartir, vlia~).  111  1 Ce  clapiire  il.
                                  1'ouvra;r   du  1'.  :ilorin  ii'a  inallitiireiiarmr.ni  pas  rncorp 616  idiiF1:  N'iliriJ-13.
                                  Farsriia.  Les  rirchei;bqiles  (1s  Rouzn  ct  i'i.~ul:issrnrenr de  In  h!iror,-hk et:rlr.
                                  >ILI,: (que  uu  Cnnndo  art  XVII'  si>cle,  ,h;ouj JrEreitonr  qilc  I'ani i-ur  n'ail
                                  puldi;  qu'urie  pai,iie  r1.r  soli  ~rarail: L'érectibn  du  diorise  de  (IrrGbec  el
                                  I'üppci~tiuri tie  I'orrhcvEqiit:   dc  Rouen,  16h2.1674,  dan.   Rmrril   d'histoire
                                  de  I'drnériqiie  jronçoisç,  FUI. 1X  ( 1955-l95Cij,  ILI). 403-501 1.
                                  Failloa,  op.  ri!., vol.  II,  pp.  27U-275.
                               3!i   dt I~oclieuionirix, op.  cil.,  vol.  II,  p.  278,  iioit  1.
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