Page 19 - Transcriptions d'actes notariés - Tome 20 - 1682-1686
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Eri  rédité,  François  clt:  Laval  ne  partit  pas pour  le  Tonkin.  uLe
                               projrt  lésait  crrtnins intércts.  Soue [a pression  du Portu~al et  de  quel-
                               ques Orilie~ reIigieux  qui revendiquaient  pour eux uue sortr tIe  monopole
                               rlc  I'i.~angi'li~ntiou d7Extrênie-Orient, la  Propagande  hésita  et  finalement
                               elassa  la  auppliquc '*..   ll'ailleurr,  ,i  Ronie.  nn  eonirnenqait  ù  être
                               euntl7.é  par  les  paironats  d'exelusiritb  qu'exerçaieut  certains  pays  sur
                               les tel rit oires niiasionnaizc~, rt la  Prrijingande tentait  prCcisémeu t  ,i cette
                               époque  d'nrrachrr  à  tout  coutrfile  son  actiiin  en  pa)F  de  n~iskion 2i1m
                                   Les propnçitious  du  P.  [le  Rhodes  fureut  dune  nionirntanénient
                               écartées.  Ce  ne  fut  rlur  pius  tard,  r:n  1658, tlu'elies  furent  réaliscea.
                               XInis  alors  lei,  destinées  de Fraiiçoia  Je  Laval  avaient  pris  une  autre
                               dirietion.
                                   LPP désirs  d'aprisialat  niiçsionnaire  [le  l'slibi:  de  Mon tiyY tiraient
                               donc bchoui:.   w  Il rie  faut pas,  [lisait hl.  (le Beriiières,  i*: produire  nvaut
                               le tcrtips.  Ceux  qui s'exposerit  n  travailler  ponr  le prochain avant d'6ti.e
                               morts  à  cux-mêirieii,  font  peu  de  Irüit  et  riquent  de  se  perdrew.-
                               Faisant  mourir  ai lui  ses ardents dkirs de la  ploire  de  Dieu,  Laval  se
                               jcriumit  à  In  Volurité  divitle et. daus  In  paix,  atteudi~ d'autres  iritlicatirir~s
                               dr  la  Provideric.e.
                                   (:es  iudicstioiis  n'dlaient  pas  tarder.



                                   Il  y  avait  lorigtcnips  que  I'envcii  d'uri  6vêque  clans  les  lciiiitairies
                               niissions  du  Canada  Iiantsit  les  eepritr  aliostoliqiira.  Déjà.  en  1631,
                               le  dj naniir~ue Mc' Francois Ingoli.  preniier  secrktaire de la  Pi opapanrlr,
                               avait dahoré et  ariutenu  avrr  Ioiigne uu  prcijet pour  l'érectiiin  d'un  évP-
                               ché el1 %ou~dle-France. bis l'eutrcpriw  était,  Four  le moins, préinlittl-
                               rce.  niêriie  si elle  dénotait  l'intérêt  que  le  Sairir-Siège  preriait  ponr  les
                               niissions  cauadiennes
                                   De  noui-cll~~ iustantlpo  avairbni Gré  faites dsns  la  suite  par  Irs  Asso-
                               ciés  de  Jlrintiéal  en  Ia5, par  I'Xsscmhlée  dtl  rlrrpé  de  France  en
                               164.6,  par  la  Compagnie  des  Cent-Assciciks  eri  1650;  niain  toutes,  pour
                               dr.5  raisorra  riont  l'exposé  dCpn5serait  les  1irnitr.s  de  ce  travail,  üvnieiit
                               bchoué.  laissant  dr!  (:fité  les  ccindidats  proposes,  tant  &collets,  Jésuites,
                               sulpiciens que yrê~res séculiers "'.

                                  arail  unc  Frande  v;n&rarion.   Faui.il  pcnser  iJulil auh  avec  scs  ibux  coinpn.
                                  giiuns  rl4cign6s  pour  I'épiscopat  rn  Ii%lr*iiic-Orieni,  la  consulirr  Fiir   68
                                  vocalion  de  Iutur  LrCqui.  nii:siunnairc  '!   51. le  tlianoinr:  Eu:&   LrliE\-re,
                                  dans  iink  iiiirr  qu'il  nori::  a  c~irimuni~iiér. le  crtiit;  rriaia  sun  jnterprLlalion
                                  plutut  fantaiei-ie  des  documents  srir  lcsqiicla  ii  n'appuie,  ne noil:  (Ionne  pas
                                  la  rrrtitiide  hisiurique  nCcrisnirt.  pur  que  nous pniosiuns  le  *ou!enir.
                               Z5  Coiir,  Jlonsieur  Yirirpnr,  Paris,  1932,  vol.  Ill,  p.  329.
                               2;)   Brrriard  de  {-aulx,  Hist6;rc  dps iriissiona  !ruriqrai,res,  Paris,  18-51, pp.  134-138.
                                                                                   - -
                               "  Lalour,  op.  cil.,  pp.  6-7.
                               31  i:orirad-\l.   ?ilorin.  o.f.in..  LES  trl~!olit'es dl1  ~err6luire F~anrvis In~oii no??r
                                                                                     ".
                                  /'Grecrion  d'urc  ir'tcht;  a;  Cuntrda,  I0ilux.a.  1945.1.
                               3?   illir hrI.Etierin~ t-ailluiil ,  Histoire  dr  1.1   cn'onie  !ru)içoi>e  en  Cnirnda,  \'illz-
                                  rnarir.  1865-1Rh6,  vol.  II,  pp.  4733,  Sil.27.5,  313-314:  tie  Roclieirioii~ctx,
                                  op.  ci!,,  iol.  II,  pp.  190202.
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