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élu à la Chambre des Communes de 1882 à 1887 et la ville de Chicoutimi le compte parmi les
maires les plus actifs qui ont présidé à ses destinées. Ala têtedetoutes les principales orga-
nisations qui avaient pour but le développement du comté, le Juge prit, en outre, une grande
part dans la construction du chemin de fer de Québec au Lac St-Jean. C'est pour reconnaître
ses services qu'il avait été nommé membre à vie du Bureau qui exploitait ce chemin de fer.
MAITRE ADOLPHE-FRÉDÉRIC DUPERRÉ
Comme ses confrères, Thomas-Louis Duberger et J. Amiot, Adolphe-Frédéric Duperré
ne connut pas une carrière très longue. La mort les emporta tous au moment où ils entre-
voyaient un brillant avenir s'ouvrir devant eux. Né à la Baie St-Paul, le 6 janvier 1806, du
mariage de Jean-Baptiste Duperré et de Judith Bouchard, Adolphe reçut sa commission de
notaire 11' 11 décembre 1833 et écrivit son premier acte le jour même.
Il était redevable de sa vocation au bon notaire Sasseville, l'ami de sa famille, que le
notaire a toujours considéré comme son second père. Il commença à pratiquer aux Eboule-
ments et c'est là précisément qu'il mourut le 25 juin 1836.
Il fut inhumé dans sa paroisse natale. Monsieur le Curé Pierre Duguay de la Malbaie,
à l'invitation du curé Decoigne, présida aux obsèques. Le notaire fut inhumé dans la nef
de l'église, au-dessous du banc d'œuvre. Messire Benjamin Desrochers, curé des Eboulements
avait tenu à assister aux funérailles de son paroissien. Le dernier acte de MaItre Duperré
remontait au 6 juin.
MAITRE LÉON-CHARLES CLÉMENT
Léon-Charles Clément a pratiqué aux Eboulements pendant 43 ans. Reçu notaire
le 12 octobre 1839, il signa sa première minute le 24 du même mois. Son répertoire contient
3917 actes.
Le notaire appartenait à une famille de haute culture. Marié à Dame Joséphine-
Eléonore D'Estimauville, il se rattachait à la noblesse française d'avant 1760. L'un de
ses oncles, l'abbé Pierre Clément, avait été curé des Eboulements pendant 11 ans. Fils de
Jean-Baptiste Clément et de Françoise Lapointe, ce bon prêtre était né à Terrebonne le 26
novembre 1788. Ordonné prêtre à Québec le 21 septembre 1813, il avait déjà été curé à
St-Clément de Beauharnois avant d'être chargé de la cure des Eboulements. Il a laissé dans
notre région, un souvenir d'une tendre piété envers la Sainte-Vierge.
Dans la famille du notaire Clément, on peut encore nommer le médecin, Charles, le
notaire Ovide-André, dont il sera question plus loin, Jules, Ernest, Pierre et Joseph.
Après une vie pleine de mérites et de bonnes œuvres, Léon-Charles Clément s'endormit
dans le Seigneur le 29 août 1882.
MAITRE HÉLI HUDON
Né dans le courant du mois d'août 1813, Héli Hudon dit Beaulieu descendait d'une brave
famille de la Rive Sud du St-Laurent. Il reçut sa commission de notaire le 30 mal 1840 et il
commença à pratiquer à La Malbaie le 12 juin suivant.
Le notaire était major dans l'armée de réserve. De taille moyenne mais bien charpenté,
d'allure plutôt militaire, il était d'un caractère enjoué et il était recherché pour ses qualités
d'esprit et de cœur. Il demeurait dans la maison occupée aujourd'hui par Madame Maxime
Ferron et la famille Pierre Dansereau. Marié à Dame Josephte Martine Vocelle, il n'eut
pas d'enfant, mais il éleva une petite nièce, Eugénie, qui devint la femme de Joseph-T. Fortin,
le père de l'ancien député de Beauce. Madame Hudon a survécu longtemps à son mari et a
laissé un excellent souvenir. Chrétienne vertueuse, charitable à l'excès, elle a été le soutien
de toutes Ïes bonnes œuvres.
Le greffe du notaire Hudon est très intéressant à consulter. Le répertoire est d'une
tenue impeccable. Plusieurs actes se rapportent aux premières entreprises de colonisation
dans la région de Jonquière ou de la Rivière-aux-Sables.
Il décéda à La Ma:Ibaie le 13 juin 1869 et fut inhumé le 16. Parmi les signatures appo-
sées à l'acte du registre d'état civil, on note celle des notaires Jean Gagné et Elie Angers,
des avocats James Nelson et F.-X. Frenette, ainsi que celle du docteur F.-X. De Sales
Laterrière.
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