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MAITRE  CHARLES-HERMENEGILDE  GAUVREAU
                               Rares doivent être les notaires qui ont eu une vie aussi mouvementée que Charles-Hermé-
                            négilde Gauvreau.  Commissionné le 24 mai 1815, il débuta  à  la Baie St-Paul et dans les six
                            ans qui suivirent,  il  parcourut successivement les  paroisses suivantes:  St-Roch de  Québec,
                            St-Louis  de  Kamouraska,  St-Roch-des-Aulnaies,  Portneuf,  Cap-Santé,  Baie  du  Fèvre,
                            Drummondville  Shipton,  Ascot,  Stanstead,  Nicolet,  St-Grégoire,  Gentilly,  St-Mathias  de
                            Rouvi1le,  St-Jean-Baptiste de  Nicolet,  Ste-Marie-Monnoir,  etc.  Le 27  septembre  1820,  il
                            s'installait  définitivement  à  La  Malbaie.
                               Fils d'Alexis-Jo  Gauvreau et d'Elizabeth Corbin,  notre notaire vit le  jour à  Québec en
                            1787.  Il se maria le 13 février 1809 à  Marie-Madeleine Fréchette, fille de Jacques Fréchette
                            et de Victoire Gagné.  Devenu veuf, il se maria en secondes noces à La Malbaie, le 31 janvier
                            1825 à Marie Talon, fille d'Isidore Talon et de Victoire Lamarre.
                               Le notaire Gauvreau avait une bene main pour l'écriture.  C'était un homme soigneux,
                            aimant l'ordre et la propreté.  Son répertoire mériterait d'être cité à  l'ordre du jour: index
                            double pour chaque année; le premier, fait suivant l'ordre chronologique et le second suivant
                            l'ordre  alphabétique.  Les  chercheurs  qui  consultent  les  actes  de  ce  notaire  bénissent  sa
                            mémoire.  Il dut écrire quelque 3000 pièces.
                               Il décéda à  La Malbaie le 3 avril 1839.  Le 25 mars précédent, il avait écrit son dernier
                            acte.  A  ses  obsèques,  outre le curé Z.  Lévesque,  on remarqua  la présence de deux de ses
                            confrères: Mtre Edouard Tremblay et Mtre. Héli Hudon.  L'acte de décès inscrit au registre
                            d'état-civil a  été écrit par une  main  nerveuse et je signale cet acte aux collectionneurs de
                            pièces  typiques.
                                             MAITRE  CHARLES-PIERRE  HUOT
                               Belle carrière que celle du notaire Charles· Pierre Huot.  Quarante-huit ans de notariat
                            bien remplis: cela représente une somme extraordinaire de travail et d'énergie.  Né à l'Ange-
                            Gardien  vers  1790,  Maître  Huot se  maria à  l'Ile-aux-Coudres le  24  août  1819, à  Charlotte
                            Boudreault,  fille  de Pierre Boudreault et de  Josephte Tremblay.  C'est le curé des Eboule-
                            ments,  Messire J.-A.  Morisset qui bénit cette union.  Quatorze signatures apparaissent au
                           bas  de l'acte  dans  le  registre.  Deux  ans  de  ménage  ne  s'étaient  pas  encore  écoulés  que
                           l'épouse mourait.  Le notaire se  maria en secondes noces à  Dame Sophie Martineau  qui lui
                           donna comme  fils  aîné,  Charles-Louis-Napoléon,  qui deviendra,  lui  aussi,  un notaire.
                               Charles-Pierre Huot reçut sa commission de notaire le 22  février 1817 et deux jours plus
                            tard, il écrivait sa première minute.  Jusqu'au 28  jui1let 1865, il  en écrivit 9805.
                               Les chercheurs de titres de terrain trouveront dans le greffe du notaire Huot une mine
                           de renseignements précieux.  C'est lui, qui en  1824,  fut chargé de dresser le terrier complet
                           de la  seigneurie  de  Murray-Bay.  C'est encore lui qui en 1845 et 1846 fera un travail sem-
                           blable pour la seigneurie du Gouffre à  la  Baie  St-Paul.
                               Le 10 décembre 1865,  le notaire rendait son âme à  Dieu et était inhumé à la  Baie St-
                           Pau\' quatre jours après.  Quatre de ses confrères signèrent l'acte de décès:  Maîtres Téles-
                           phore Fortin, Charles Boivin,  Ovide Clément et Joseph Perron.  Il  était âgé de 75 ans et 9
                           mois.
                                           MAITRE  THOMAS-LOUIS  DUBERGER
                               Fils de Jean-Baptiste Duberger et de Geneviève Langlois,  il naquit à  Québec en  1805.
                           Commissionné le 27 octobre 1826, il écrivit sa première minute le premier novembre suivant.
                           Il  fut  l'homme de confiance du seigneur  William  Frazer,  de  Peter McLeod,  senior,  de  W.
                           Davies, etc.  Il se maria à  Angélique Langlois.  Il  décéda subitement le premier septembre.
                           1831.  Deux  jours auparavant,  il  avait  rédigé  son  dernier acte,  le  387è.  de  son  répertoire
                           Monsieur le Curé P. Duguay présida à ses obsèques.

                                                MAITRE  J -ALFRED  SIMARD
                               Fils de  Joseph Simard et de Constance Tremblay, il  naquit à  la Baie St-Paul en 1807.
                           Il reçut sa commission de notaire le 18 septembre 1830 et deux ans plus tard, le 26 novembre
                           1832, il se maria à  Demoiselle Louise-Angèle Clément.  A l'instar de son confrère, Charles-Ho
                           Gauvreau, le notaire Simard fut un grand voyageur.
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