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sujet des terres publiques, il eût de sérieuses difficultés avec le Supérieur des Pères Oblats à
la Grande-Baie, le Père Honorat, qui invoqua ce motif pour donner sa démission en 1849.
Le notaire Kane se démit de cette fonction en 1858.
En 1850, l'Association des Comtés de L'Islet et de Kamouraska pour la Colonisation
du Lac St-Jean l'avait choisi pour son agent local au Saguenay.
Le notaire John Kane contribua à l'organisation du premier conseil de la municipalité
de comté du Saguenay, division No 2, en 1850. Choisi comme l'un des représentants du
canton Bagot à ce conseil, au mois de décembre de la même année, il fut élu président du
conseil à la première réunion, le 7 janvier 1851.
Après la création des municipalités de canton, il fut élu maire de celui de Bagot le 25 juil-
let 1855, et quelques jours après, le 1er août, préfet du comté.
Les commissions scolaires ayant été créées par la loi de 1846, John Kane fut l'un des
premiers commissaires d'écoles à la Grande-Baie. Il fit partie du premier Bureau d'Exami-
nateurs de la région, créé en 1862 pour donner des diplômes aux personnes qualifiées pour
l'enseignement.
Il participa à la formation d'une Société d'Agriculture, la première au Saguenay, et en
fut le premier président, de 1854 à 1858.
Il s'intéressa vivement à la politique et fut même candidat, à l'élection de 1863, contre
David-E. Price, mais il fut battu par l'habile industriel.
Dans les affaires paroissiales, il semble avoir apporté un concours actif et constant à
partir de 1850. Il fut élu marguillier deux fois, à des titres différents: en 1851 et en 1861.
Sur ce sujet, voici les indications relevées dans le Livre des Délibérations de la Fabrique de
St-Alexis de la Grande Baie.
En tête de la liste des parrains de la cloche bénite le 7 juillet 1850. Sa signature apparaît
pour la première fois.
Elu marguillier le 28 décembre 1851.
Présent à toutes les réunions: 14 mars, 23 mai, 20 juin 1852.
Remplacé par un autre marguillier le 26 décembre 1852.
Le 3 avril 1853, il est chargé avec cinq autres de collecter dans la paroisse, ce qui man-
querait pour couvrir les frais d'une réparation à l'église.
Il signe à l'élection des marguilliers: le 1er janvier 1854, 25 décembre 1854 4 janvier
1856, et aux délibérations du 6 février et 25 décembre 1859, et du premier janvier 1860.
A la suite d'une ordonnance de l'archevêque de Québec autorisant le choix de huit mar-
guilliers, il est du nombre des élus, le 6 octobre 1861.
Il signe les délibérations en 1861: 13, 15 et 20 octobre, et celles de 1862: 1er janvier,
13 juillet, 7 septembre, 20 et 25 décembre; celles de 1866; 10 juin, 7 octobre, 9 décembre;
1867: 17 février, 3 novembre 1868; 13 septembre, 1869: 4 avril et 28 novembre; 1870: 6
novembre et 25 décembre. Ici apparaît pour la dernière fois sa signature.
Le 21 août 1868, il signe comme notaire un bail relatif à certaines propriétés de la
Fabrique.
A la fin de l'été 1871, il vint résider à La Malbaie où il continua d'exercer ses fonctions
jusqu'au 15 janvier 1875. Il a écrit 3033 actes. Il mourut le 12 juin et fut inhumé le 16.
Un grand concours de peuple assista à ses funérailles.
(Ces notes proviennent en grande partie des Archives de la Société Historique du
Saguenay).
MAITRE OVIDE-ANDRÉ CLÉMENT

Le notaire Ovide-André Clément exerça ses fonctions à la Baie St-Paul pendant 36 ans.
Fils de Léon Clément et d'Elizabeth Frambes, de Swan ton, Vermont, il naquit vers 1824.
Commissionné le 7 mai 1849, il écrivit sa première minute le 29 en rédigeant le testament de
Julien Bluteau.
Le 18 janvier 1853, il se maria à Sophie-Célina Tremblay, fille de Denis et de Luce Belair.
Son oncle, l'abbé Pierre Clément bénit l'union nuptiale.
Maître A. O. Clément avait un très belle écriture. Son répertoire fait en double contient
2225 actes. Sa dernière minute est signée du 26 juin 1885.
Il mourut le 26 août de la même année et fut inhumé deux jours après. Il était âgé de
61 ans.

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